never be alone.

VIII

Le baiser continue, je craignais pourtant le contraire. Je me retire de ses lèvres.

- Excuse moi, je ne sais pas ce qu'il m'a prit.
- Moi non plus.

Nous sommes gênés. Je me rassoie sur le lit et me racle la gorge.

- Je t'ai enregistré, ta voix est fascinant et envoûtante.
- T'es sérieuse? Il est choqué. Ne montre ça à personne.
- Mais pourquoi? je fais ma tête de chien battu.
- J'aime pas ma voix.
- Pend toi, Dieu. La première fois que je t'ai entendu parler je suis tombée amoureuse de ta voix, elle est magnifique comme toi d'ailleurs. Mais oh my fucking god, c'est le genre de voix qui te reste en tête pendant plusieurs heures.
- Tu le penses vraiment?
- Oui, je souris gênée.

Il s'approche de moi doucement en posant sa main gauche dans ma nuque et l'autre le long de mon cou, il m'embrasse lentement. Ses lèvres sont douces et avec un arrière goût mentholé. Je poursuit ce baiser ne sachant pas comment gérer la situation. Il passe sa langue sur la lèvre inférieur afin que celle-ci la laisse passé. Nous stoppons ce délicieux moment par manque d'air.

- Je ne sais pas ce qu'il m'a prit non plus, il est gêné. Et puis comme ça on est quitte, il rit en se grattant la nuque.
- Oui, je lui souris. Mais je tiens à dire que c'était agréable.
- Je confirme.

Nous rions puis il proposa de faire une partit de jeu vidéo. Au pire, ça changera la gêne de cette pièce.

- Je suis littéralement une grosse merde.
- Tellement, tu m'imagines pas, il rit cet idiot.
- T'es pas sympa, je grogne. Tu es toujours d'accord pour m'apprendre à faire de la guitare?
- Bien sûr.

Il se lève et prend sa guitare couleur bois. Il m'en passe une noire, vraiment jolie. Après quelques secondes après m'avoir battu avec celle-ci, j'arrive enfin à la mettre convenablement.
Il m'explique qu'il faut pincer la corde du bas et en même temps appuyer sur la bout de la corde sur le manche. C'est très compliqué mais au bout d'une bonne heure je jouais une jolie mélodie.

- Tu es plutôt douée. Tu veux regarder un film maintenant?

J'acquiesce et il me montre les films qu'il possède. Je choisis un film d'action plutôt pas mal. On s'allonge côté à côté sur son lit et il lance le film. Après une demi heure je m'endormi. Je sentais sa main se serrait autour de moi. Au bout de dix minutes de sommeil, une personne rentre dans la chambre ce qui me réveilla.

- Je dérange? Dit la femme debout au seuil de la porte.
- Pas du tout, répondit Shawn.
- J'avais oublié que tu remmenais ta petite amie.
- Ce n'est pas ma petite amie, il est gêné des mots de sa mère, moi aussi à vrai dire.
- Qu'importe. Vous voulez manger quelque chose, il est bientôt quatre heure?
- Ouais, il me regarde attendant une réponse.
- Avec plaisir.
- D'accord, bon bah à tout à l'heure.

Elle ferme la porte laissant l'honneur à Shawn de s'excuser.

- Désolé, elle est toujours comme ça... Dit-il avant que je pose mon index sur sa bouche.
- Tu n'as pas à t'en faire, la mienne est pareil.

Je suis à genoux sur son lit face à lui, avec un doigt posé sur ses lèvres, les yeux rivés sur celle-ci. Nous nous approchons et nous embrassons pour la troisième fois. Ce fut tout aussi agréable.

- On va descendre, dis-je.
- Oui, il sourit.

Il me tire par la main me menant aux escaliers. Nous descendons jusqu'à la cuisine.

- Vous voilà enfin.
- On regardait la fin du film.

On n'a pas regarder la fin, on s'est embrassé et c'était vraiment magique, vous n'imaginez pas madame, pensais-je tout bas dans ma tête.

- Oui, c'était superbe, menti-je.
- Passons, que voulez-vous manger? Dit-elle en indiquant le plan de travaille saturé de nourriture.
- Un pain au chocolat me suffira amplement.
- Moi je prend une part de gâteau, dit Shawn.

Elle prit une chocolatine qu'elle mit dans une assiette blanche et fait la même chose avec le gâteau demander par Shawn. On s'installe sur une chaise, face à face dans la salle à manger. Je prit ma fourchette à dessert et lui pique un morceau assez raisonnable de gâteau, ce qui le fit grogner.

- Pauvre amour, dis-je.
- Amour?
- T'es un amour comme garçon.
- Je sais, il sourit du coin des lèvres puis nous explosons de rire.
- C'est beau l'amour, dit une petite voix, c'était sa petite sœur. Quel honte.
- Je n'aime pas cette chose, dis-je en rigolant.
- Je ne t'aime pas non plus, je te déteste vieille merde.
- Moi aussi je te déteste vieux sac.

Il sourit à pleine dents laissant partir de la pièce sa sœur. Nous finissons de manger. Il est dix sept heures et demi, il est faudrait que je rentre même si j'en ai pas envie.

- Je te ramène? Demande la mère de Shawn.
- Si vous voulez bien, oui.
- Pas de problème.

Shawn est à ma droite, je prend ma veste et mon sac. Je dépose un long bisou baveux sur la joue à Shawn, et il fait la même. C'est amusant.
Je m'installe dans la voiture de sa mère au passager avant.

- Depuis quand connais-tu Shawn? Me demande-t-elle.
- Depuis la rentrée.
- Je suis sûre qu'il t'aime bien. Il est heureux avec toi.
- C'est juste un ami madame. Je ne pense pas que nous deux ça marcherais et puis je n'ai pas envie qu'on se prenne la tête ou quoi si jamais ça ne marche pas. Il ne vaut mieux pas essayer.
- C'est vous qui voyez.

Je lui indique le chemin, et quelques temps plus tard nous arrivons. Je la remercie et je sors de sa voiture. Je lui fait un signe de la main et rentre chez moi.