never be alone.

V

Les semaines passent vite, ce qui est rassurant. Ce matin, très tôt le téléphone fix de la maison sonna. J'entend, malgré les murs, les pleures de ma mère. J'ai assez peur.

- Maman.. dis-je en me dirigeant dans la salle à manger. Qu'est-ce qu'il se passe? Mes larmes montent craignant la nouvelle.
- Ton pè-père, elle bégaye. Il est mort.

Tout d'un coup, je m'écroule à terre. Elle m'explique comment il est mort, lui et son régiment on dût aller à une attaque et ils ont eu un problème avec leur véhicule qui a explosé. Je suis assise par terre, mes bras sont entourés autour de mes genoux. J'étais anéantit. Ma mère m'a demandé si je voulais aller en cours, j'acquiesce sinon je ferais du mal à mes proches.

- Salut, dis-je à Shawn en lui faisant la bise.
- Tu vas bien?
- No-non, je bégaye et mes larmes montent.
- Qu'est-ce qu'il y a? Il prit ma tête entre ses deux mains.
- Il est mort, mon père est mort Shawn, j'explose et mes larmes coulaient beaucoup plus le long de mes joues.
- Je suis désolé, il me prit dans ses bras je me sentais protégé. Si tu veux on peux séché?
- Pas la peine.

Nous rentrons finalement en classe, il me tenait les épaules avec ses mains. Les gens nous fixent, j'avais envie de leur en coller une à chacun. Je pose mon sac le long de ma chaise et croise mes bras sur ma table afin de poser ma tête dedans. J'avais pas l'intention de travailler. Cette heure passa très lentement, on avait que dalle à présent. On décide d'aller à la maison des lycéens. On s'installe sur un canapé à l'opposer de tout le monde. Shawn s'assit et je mis ma tête sur ses jambes pour m'allonger.

- Comment est-il mort? Il savait pertinemment que ce n'était pas le moment d'en parler, il hésita donc, pour tant ça me faisait du bien de lui parler.
- Il était militaire, il a mit sa vie en danger en s'engageant dedans.
- Ça me fait mal pour toi, Ace. Il joue avec mes cheveux.
- Je ne veux pas de pitié, Shawn.

Depuis cinq minute, il y avait un gros blanc très gênant.

- Quel est ta passion? Dis-je afin de reprendre la conversation.
- Ne ris pas alors.
- J'en ai pas la force de toute façon.
- J'aime beaucoup chanter... je lui coupe la parole.
- Je ne sais pas pourquoi mais vu ta superbe voix, c'était évident.
- Merci, et j'aime encore plus jouer de la guitare.
- Je rêve d'appendre à en faire.
- Vraiment? Je pourrais t'apprendre si tu veux.
- Ce serait génial. Tu pourras me chanter une chanson si tu veux?
- Hm.. je ne sais pas trop, il est gêné.
- Shawn, s'il te plait, je le supplie.
- C'est bien parce que c'est toi. Mercredi dans deux semaines ça te va?
- C'est parfait.

Il sourit nerveusement, c'est étrange sur son beau visage. On a ensuite parler de mes passions, ce sont l'écriture et la photographie. J'aime énormément prendre en photo tout et n'importe quoi.
J'arrive à la maison, et je met du temps à me décider si je doit rentrer ou non. Je rentre après cinq minutes.

- Salut, dis-je simplement. Je vais dan ma chambre, ne me déranger pas.

Je claque fortement la porte de ma chambre et je lance mon sac sur mon lit. Je m'écroule sous des pleures et des jurons. Je fouille dans mon sac pour me procurer mes écouteurs que je branche sur mon téléphone. Je décroche une photo de moi et mon père qui se trouvait sur l'un de mes murs, je le regardais. Il me manquait terriblement, dire qu'il y a quelques semaines il était dans mes bras. Je pleure encore plus en repensant à ça. Sur un coup de nerf je colle avec élan mon poing sur un de mes murs, mes phalanges s'écrasent contre le mur laissant une trace. J'ai les doigts en sang, la douleur est supportable contrairement à mon cœur qui est brisé à cause de la mort de mon père. Je décide de prendre une douche pour me laver des impuretés qui pèsent sur moi. Je me déshabille, je rentre sous la douche qui coulait, l'eau me brûle car ma peau n'a pas encore cicatrisé. Je me shampouine et sors après une demi heure. J'enfile mon pyjama, c'est-à-dire un tee-shirt large et un short. Une voix m'interpelle, c'est la voix de Loïc plus précisément.

- Qu'est-ce que tu fous ici? Je pleure.
- Je voulais m'assurer que tu vas bien, ses yeux sont bouffis et rouge à cause des pleures.
- Ce n'est pas le cas, je m'essuie les yeux du renvers de la main. J'ai besoin d'être seule.
- Je vais te laisser alors, il s'approche de moi et pose ses lèvres sur mon front. Je t'aime fort.
- Je t'aime très fort aussi.

Il sort. Je m'étale sur mon matelas et j'essaie rejoindre Morphée dans son monde, ce qui ne fut pas facile.