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On retourne en cours après la pause qui dure pas plus de dix minutes. On a eu le temps de faire un petit tour. Là on a langue, super.
La journée se finit rapidement par les enseignements d'explorations. Je fais un gros bisou à Shawn et je regagne mon bus qui est sur le point de partir.
Une fois rentrée dans ma petit maison, je monte dans ma chambre faire mes devoirs pour le lendemain. Je prend mes écouteurs que je branche sur mon téléphone, je met l'enregistrement de Shawn. Quand je l'écoute j'ai une soudaine envie de pleurer le peu d'eau qu'il y a dans mon corps. Quand je l'écoute je repense à mon père et à tout ce qu'il s'est passé dans ma vie. Mais je pense particulièrement à Shawn, certes ça ne fait pas vraiment longtemps que je le connais mais qu'est-ce que je l'aime ce con. Plus j'écoute la musique, plus les paroles s'imprègnent dans ma tête. Je la connais par cœur à présent même l'air. Je fredonne la musique pendant que je résous mes exercices de mathématiques. Ma mère entre dans ma chambre.

- Qu'elle-est cette musique que tu chantes ma belle? Demande-t-elle.
- Une musique qu'on a écrite pour moi. Pourquoi?
- Elle est magnifique, met la sur haut parleur, elle sourit.

J'enlève mes écouteurs et appuie sur le bouton afin qu'elle entend. Elle sourit encore.

- Je ne sais pas qui est le garçon qui chante, ni pourquoi il te la écrite. Mais tout ce que j'en déduis c'est qu'il a une superbe voix et qu'il doit tenir à toi.
- C'est Shawn...
- Faudrait que tu l'invites un jour à la maison.
- Pourquoi pas, je souris nerveusement.
- Bon je te laisse, elle m'embrasse sur le front.
- À plus tard mam.

Elle sort de la pièce. Et si elle disait vrai à propos de Shawn, ça me réchauffe le cœur juste en y pensant. Je continue mes devoirs en écoutant en boucle la musique. Une fois tout ce merdier terminé, je m'allonge sur mon lit. Je regarde ma chambre et décide de la changer un peu. J'ai pas beaucoup décorations sur les murs, j'en veux pas. Je vais juste accroché des photos de mes groupes favoris, et ceux que j'aime plus ou moins. Je rejoins ensuite ma petite famille, pas au grand complet vu que papa n'est plus de ce monde, dans le séjour.

- Te revoilà, sourit le grand imbécile qui me sert de frère.
- Oui.
- Tu faisais quoi?
- Mes devoirs, tandis que monsieur est avachi sur le canapé.
- Je ne suis pas avachi, mais allongé de façon à ressembler à rien très chère.
- Pareil. Elle est où maman?
- Dans la cuisine, cri-t-elle.

Je vais dans cuisine, j'appelle Shawny.

- Allo?...ouais...je voulais te demander si ce week-end tu voudrais venir chez moi?...oui?...vraiment?...oh Dieu, je souris. C'est génial...bisous Shawny l'abrutit. Je regarde ma mère en raccrochant. Il a dit qu'il pouvait.
- C'est génial!
- Pas qu'un peu, je souris à pleine dents. Enfaite demain j'ai pas cours.
- Et pourquoi?
- Le lycée fait grève ou je ne sais pas quoi. Demande à Loïc.

J'ai hâte d'être ce week-end, je crois que personne ne peut imaginer comment je suis excitée.
Le lendemain, vendredi, je fais la grasse matinées comme mon frangin. J'avais pas envie de me lever quand je me réveilla. Je reste dans mon lit à harceler Mendes de sms. Je l'ai réveillé, je suis fière de ma connerie. Il me dit qu'il a hâte d'être demain. Ce que j'aime bien avec Shawn c'est qu'on peut parler de tout et de n'importe quoi sans gêne. On est comme des meilleurs amis tout les deux, mais en beaucoup plus complice. Quand le professeur de français nous rendra nos mini-rédactions, je ferais part de la mienne à Shawn. Je veux qu'il sache ce que je ressens pour lui, et je préfère par écrit. Je lui dirais quand j'en serais sûre et certaine mais pas maintenant, c'est trop tôt, il se contentera de le lire.
Je me lève aux alentours de midi, je dois l'avouer, je suis une flemmarde.
Je descend les escaliers et parvient à la cuisine en faisait la moue. J'aimerais trop qu'on me porte parce que c'est trop dur de marcher, n'empêche ce serais génial. Je m'assois à table et je bouffe mes Apple Jacks (ce sont des céréales). Je prend ensuite un thé au caramel, c'est délicieux. Je déguste ensuite une tranche de brioche avec du Nutella et quelques fruits pour finir mon petit déjeuner de malade.

- Bonjour la naine! S'exclame Loïc.
- Je suis grande, donc ta gueule, je me lève pour lui montrer ma taille, mais je ne fais pas le poids.
- T'es petite.
- Je fais un mètre soixante cinq, je t'emmerde.

Je vais prendre ma douche laissant cet imbécile débarrasser mon couvert, trop d'amour en nous je dois l'avouer.

never be alone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant