XXIV Shawn

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Je n'avais pas prévu de lui pardonner si vite. Elle est totalement déboussolée et désorientée alors c'est normale.
Je suis tellement heureux qu'elle me prenne dans les bras, j'avais besoin de ça.
Quand elle a dit à la brune que si elle répétait que c'est de ma faute elle signait son arrêt de mort, j'ai trouvé ça adorable, ça m'a fait chaud au cœur.
Nous retournons en cours après qu'elle ressorte de mes bras. Les gens nous regardent comme si on vient de mars. On s'assoit à nos places respectives.
Elle pose sa main sur la cuisse et écoute attentivement le cours. Le cours se termine dix minutes après qu'on soit re rentré.
Comme nous avons permanence nous prenons le bus pour passer l'heure chez moi. Arrivé, on s'allonge dans le canapé comme deux larves. J'ai envie de savoir la vérité.

- Je suis amoureuse de toi, mais ne t'attends pas à que je te le dise tout le temps. J'ai réfléchi avant de te l'avouer.

Elle lit dans mes pensées putain. Je lui souris. Elle pose ses lèvres sur les miennes et monte à califourchon sur moi. Je poursuit son baiser. Elle se lève et me tire à l'étage comme si c'était chez elle.
Elle s'allonge dans mon lit, je ferme la porte et fait de même. Elle pose ses mains toute douces sur mon visage.

- Tu n'as pas peur pour ton tatouage demain?
- Un peu, tu pourras venir?
- Bien sûr.

Je lui souris et l'embrasse. Elle tire un sourire sous mes lèvres. Elle retire mon tee-shirt.

- Je suis prête, dit-elle.
- On a que trois quarts d'heure.
- C'est assez, elle déboutonne mon jean pendant que je retire son tee-shirt.

Elle est en sous-vêtements tout comme moi. Je suis assez stressé, je ne sais pas comment mît prendre et elle non plus. Je lui souris pour détendre l'atmosphère. Elle m'embrasse un peu partout tandis que je lui fait des bisous dans la peau nu de son cou.
Elle retire son soutient-gorge avant d'enlever mon boxer. Je lui retire sa culotte rouge. Je ne sais pas vraiment quoi faire.

- Tu as des préservatifs? Sa voix tremble.

J'acquiesce et j'en sors du tiroir de ma table de nuit. Elle ouvre le petit sachet et me l'enfile. Elle sourit bêtement avant d'entrer mon membre dans son orifice. Nous faisons des mouvements de hanches pour donner du plaisir à la situation. Elle a un peu saigné vu que c'est sa première fois, je changerais mes draps ce soir. C'est agréable bordel.
L'acte terminé elle retombe sur le lit. Elle est pleine de sueur et encore inactif après ceci.

- C'était parfait, elle pose sa tête sur mon torse en m'embrassant dans arrêt.
- Tellement.

Je retire le préservatif et le noue. Je enfile mon boxer. Je me lève en direction de ma salle de bain pour jeter la capote. J'espère que l'un de mes parents ne le verra pas. Au pire j'ai bientôt dix-sept ans.
Je retourne dans la chambre, Ace a mît mon tee-shirt pendant mon absence. Elle est à la limite de s'endormir, il ne faudrait pas car on a cours.

- Joue de la guitare, ça doit être pas mal en boxer.
- Pas de soucis.

J'exécute sa demande, j'attrape ma guitare en tendant le bras. Je la pose sur mes genoux. Je gratte les cordes, elle prend une casquette sur mon bureau et me la met sur la tête.
Je fini la musique, elle se rhabille. Elle me rend mon vêtement que j'enfile rapidement. (media)
Nous descendons au rez de chaussée, on attrape nos sacs puis nous sortons de la maison. Je referme à clé la porte derrière nous. Nous courons jusqu'à l'arrêt de bus sachant que le bus arrive bientôt. Manque de chance nous le ratons. Ace panique.
Je lui prend la main et nous rentrons à la maison, je la fait attendre deux minutes tandis que je pars dans le garage pour sortir ma moto. Elle sourit quand je sors avec deux casques et deux blousons.

- T'es Dieu, mec.
- Je sais, je ris à sa remarque.

Elle met le casque sur sa tête, elle enfile en même temps que moi le blouson. Je redémarre le véhicule et nous prenons la route vers le lycée. Ace entoure ses bras autour de ma taille.
Une fois que nous sommes arrivé, je gare ma moto. Je retire la clé de dessus le compteur et j'installe l'antivol. Nous allons à la vie scolaire pour déposé nos casque là-bas. Nous donnons nos carnets pour demander un billet de retard.
Nous allons en mathématiques. Le prof ne dit rien et nous laisse entré dans sa salle. Comme nous sommes les derniers, on a le privilège de s'assoir à côté des sans-amis de la classe.
L'heure, ou plutôt la demi-heure passe vite.
Nous allons au kebab pas loin du lycée pour déjeuner. Je commande pour nous deux, on avale rapidement ce que je viens de nous prendre. Ace ne finit même pas, elle me donne alors sa fin.
Sur le chemin du retour, elle enlace ses doigts entre les miens.
Après notre dernier heures de cours de treize heures à quatorze heures, Ace reste chez moi.
Je l'aime, s'en est fou.

never be alone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant