never be alone.

IX

- Bonsoir!
- Salut ma puce, ton après-midi c'est bien passé? Me demande ma mère.
- Super, j'ai tellement de chose à te raconter. Loïc est rentré?
- Non, il mange au fast-food avec ses amis. Raconte moi.

J'explique à ma mère en détail l'après-midi que j'ai vécu fort en émotion. Elle est assez confuse.

- Donc si j'ai bien compris tu sors avec Shawn?
- Non, et je n'ai pas envie. On est de simple amis, je me tape la tête.
- Personnellement, je n'ai jamais eu d'amis avec qui j'échangeais mes microbes.

Elle pouffe de rire, c'est la première fois depuis la mort de papa. L'avantage avec ma mère c'est qu'elle est jeune, elle me comprend mieux qu'une mère plus vieille. Elle me raconte tout, je lui raconte tout. On est super complice. Mon père aussi était jeune et il était mon complice.
Plus tard, Loïc rentra. Nous discutons dans sa chambre, de tout de rien. Nous jouons à sa console, il gagne toujours. Ma mère nous appelle, à vingt heures et quart pour aller dîner. Ce soir, elle a prévu pizza rien de plus simple. Nous dégustons nos délicieuse pizza que maman a préparé avec amour. Après avoir débarrasser la table, nous faisons les gros flemmards et nous nous asseyons sur le canapé du salon. Pendant une demi heure, on a regardé la télé puis après je suis partit à la douche. Je suis partit me coucher aux alentours de vingt deux heures.
Ce foutu réveil sonne, je grogne. Je me lève lentement et parviens quand même à la fenêtre. J'ouvre les volets en grimaçant quand le soleil dilate mes pupilles. Je laisse la fenêtre ouverte le temps que cela aère ma chambre ainsi que mes draps. Je vais dans ma salle de bain pour rincer mon visage d'eau froide. Je prend une serviette et essuie celui-ci. Je prend mon mascara, l'applique sur mes cils et je fais de même avec mes autres maquillages. Je retourne dans ma chambre, et me dirige vers mon dressing. Je prend un jean noir, avec un tee-shirt taille haute de la même couleur et une veste qui est aussi noir. Je met mes nikes avec ceci et je suis prête. Je prend mon sac, mes écouteurs, mon portable que j'ai pété le jour de l'enterrement de papa et je descend pour prendre mon petit déjeuner. Loïc est debout entrain de se préparer un café, il est addicte à ça ce clochard. Personnellement je trouve ça écœurant et ça me donne la nausée. Je me prend une pomme et d'autres fruits que j'épluche et que je coupe en dé. J'avale ça rapidement avant d'aller au bus avec mon grand frère chéri. À sept heures cinquante trois nous arrivons au lycée presque désertique car ils sont tous déjà monté en cours. Je monte à ma salle et je vois Shawn appuyé contre le mur à m'attendre. Dès qu'il me voit il me saute limite dessus, il est adorable ce gosse.

- Coucou toi, je lui pince la joue.
- Tu vas bien? Il me fait un bisou sur la tempe en resserrant son étreinte.
- Tu m'étouffes l'attardé, mais oui ça va.
- Désolé.

Il se retire de mes bras en souriant, tout le monde nous regardait, ça me rend mal tout ces petits yeux globuleux qui me regardent, argh.

- Allons y, dit le professeur une fois devant la salle.

Toute la classe s'installe, nous sortons tous une feuille, on doit écrire un texte sur n'importe quel sujet, le prof veux voir de quoi on est capable. Je pose mon stylo sur la feuille cherchant mon inspiration puis elle venu.

«Je ne pensais pas qu'un jour la vie me donnerait un être aussi beau que toi. Je ne pense pas être tomber amoureuse de toi, c'est beaucoup plus fort que ça. La première fois que tu m'as embrassé, j'ai reçu des frissons parcourir mon corps même mon cœur a raté un battement. Je ne pensais pas m'accrocher à toi comme ça, je tiens à toi, ça personne ne peux le nier. Je suis tellement bien à tes côtés, j'aimerais passé ma vie entière auprès de toi, c'est dingue. Je ne veux pas te dire je t'aime, je n'ai pas la force de te le dire, en plus ce que je ressens est bien plus fort que n'importe quel mot existant sur Terre.
T'avoir rencontrer m'a permis de comprendre une partie de la vie que je n'arrivais pas à comprendre. Tu m'as aussi appris à ne pas être triste même si c'est compliqué parfois. J'ai une chance inouïe d'avoir croiser ton chemin. Je ne serais pas sûrement plus là maintenant, j'aurais plus de force. Quand mon père est mort, tu as su me réconforter avec quelques mots simples mais tellement signifiant. Tu as su me remettre sur pieds, personne n'aurait réussis. Je n'aurais jamais réussi à avancer. Je te remercie, même si ce mot signifie trop peu. -S»

C'est pas super long certes mais c'est déjà ça donc il se contentera de ça. Je regarde Shawn finir son texte et je remet le miens suivit de Shawn au prof. Et nous sortons.

- Quel sujet t'as pris? Lui demandais-je.
- Un peu de tout, et toi?
- Tu verras Shawnyy, tu verras.
- Arrête de m'appeler comme ça ugh.
- Ily.

Il sourit et nous allons à la maison des lycées attendant notre prochain cours.