Chapitre 12 : Ça craint

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Nous sommes partis chacun de notre côté... Je suis plutôt douée à cache-cache, mais eux connaissent les lieux, pas moi. Puis comment échapper aux chiens ? Plus ça va, plus nos chances de s'en sortir deviennent faible, j'ai l'impression. J'entre dans l'une des premières pièces que je trouve et m'enferme aussitôt dedans. C'est pas la meilleure idée, mais si je veux empêcher les chiens d'entrer, je n'ai pas le choix.

C'est une grande chambre, on dirait qu'elle communique avec une autre pièce. J'entends les chiens s'éloigner, ils vont probablement prendre Zack en chasse maintenant... Il faut que je trouve une cachette, la maison est si vieille que tout grince ! Je peux entendre les pas de nos chasseurs monter les marches. Mince ! Ils vont trouver Zack ! Il faut que je les attire par là... Oui, faisons ça. C'est alors que volontairement, je me mets à courir à travers la pièce afin d'attirer l'attention vers moi.

PDV de Zack :

On est parti chacun de notre côté. Les clebs arrivent... Je pourrais m'en débarrasser facilement avec ma faux, mais j'ai dû la laisser en bas fait chier !

Je me suis "caché " dans un espèce de débarras... C'est dégueu ici ! Mais mon but n'est pas vraiment de me cacher, mais plutôt de pouvoir redescendre pour récupérer ma faux. Mais c'est pas très discret, on entend tout dans cette bicoque pourrie ! J'arrête pas d'entendre des bruits de pas plus ou moins précipités. Ça fou les boules quand même ct'histoire.

PDV Externe :

Les deux amants fous se firent signe de se séparer. Le bon vieux Georges se dirigea vers la demoiselle alors que Madeleine rejoignait les chiens. Chacun de nos deux protagonistes sentait la tension monter en eux à mesure que les bruits des pas se rapprochaient de leur emplacement.

(T/p) s'était cachée au fond d'une armoire. À la lourdeur et l'intonation des pas, elle pouvait deviner qu'il provenait de l'homme au fusil. L'angoisse qu'elle ne puisse se défendre face à un homme armé, dont la force pouvait rivaliser avec celle de Foster s'immisça en elle. Elle regarda alors autour d'elle, ses yeux essayant de percer la pénombre dans l'espoir de trouver quelque chose qui pourrait lui servir d'arme de substitution.

Mais dans une armoire, peu de chance s'offrait à elle de trouver autre chose que des vêtements et quelques livres. Elle s'empara du plus gros par dépit.

Le cœur battant, elle entendit chacune des portes grincées, et chacun des pas de l'homme à travers les pièces en quête de sa proie : Elle.

Mais son palpitant s'arrêta soudainement quand l'ultime porte s'ouvrit. Elle retenait désormais son souffle. Par les interstices du bois vermoulu, elle pouvait zieuter son assaillant se déplacer, le canon de son fusil prêt à cracher son plomb.

Elle s'enfonça autant qu'elle le pouvait au fond du meuble, à mesure que l'homme approchait. Il n'était désormais qu'à quelques centimètres de sa cible. Inconsciemment, la jeune femme ferma les yeux, comme prête à recevoir son châtiment, car à ce moment, elle fut persuadée que le glas de sa dernière heure avait sonné.

Mais un cri aigu se figea dans l'air. Elle put entendre le murmure de l'homme appeler le nom de sa femme et faire demi-tour. Elle put de nouveau respirer. De toute évidence, ce n'était pas le Noiraud qui avait poussé ce cri, mais probablement plutôt celui qui l'avait provoqué, du moins c'est ce qu'elle espérait jusqu'à ce qu'elle réalise que tous les dangers de cette maison étaient tournés vers lui. Elle devait agir.

Du côté du concerné, c'était en effet lui qui avait provoqué les cris de la maîtresse des lieux. Cette dernière l'ayant trouvé sans peine, il se servit de l'environnement de la pièce pour user de la force, la repousser et faire tomber les objets sur elle, bien que les chiens l'empêchaient de sortir sans risquer une morsure.

Jusqu'a ce que la Mort nous sépare (Isaac Foster x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant