Déferlante : La vague du passé

Changement ?

                                     Isis

Le soleil se lève sur Londres, nue contre le corps sculpté de Konan. Il dort toujours, mon amant à l'air si paisible. Je regarde sa bouche dur et son torse soulevé à chacune de ses respirations.

Il est tellement beau, une chaleur inopportune se place dans mon bas ventre. Je me mord la lèvre alors qu'il ouvre les yeux coucher sur le dos.

- À quoi penses-tu mon amour ? Demande-t-il de sa voix rauque en agrippant ma taille.

Je souris, son visage contre le mien.

- Bonjour...

- Bonjour ma petite Isis.

Il prend mes lèvres entre les siennes.

- Si tu veux que je te fasse l'amour tu n'as qu'à demander...

Sa voix est suave. Il sait très bien que j'y ai pensé.

- Qui te dit que j'ai pensé à ça ?

- Ton sourire, ma petite Isis.

Je sens une chaleur me monte aux joues.

- Isis je vais partir durant trois jours à Birmingham, cela ne prendra pas longtemps.

- D'accord...As-tu le temps de venir avec moi rendre visite à Mawete ?

- Pourquoi pas ? C'est la mère d'Alexia qui t'a aidé...

J'acquiesce.

- Elle a toujours été une féministe cela m'étonne qu'elle ne t'ai pas dit de traîner ton violeur en justice.

- Mawete m'a donné le choix.

Nous restons silencieux durant quelques instants.

- Ta fausse couche, j'en suis désolé.

Il a murmuré presque chuchoté.

- Je ne savais pas que j'étais enceinte à vrai dire et puis je n'étais pas prête à avoir un enfant si je l'avais su j'aurai tout de même avorté.

- Et maintenant tu serais prête ?

- Oui, si je trouve la bonne personne.

Je lui touche le nez de mon index et me dirige vers la salle de bain.

                                         ~

- Vous êtes ensemble depuis longtemps ? Demande Mawete alors que Konan discute avec son mari.

- Eh bien cela va faire 2 mois et quelques semaines...Mais on se connaît depuis tellement longtemps que cela me semble insignifiant.

- Tu as l'air amoureuse Isis.

- Tu crois ?

- Chaque fois que tu le regardes tes yeux pétillent.

Je le mord la lèvre embarrassée.

- C'est si remarquable ?

- Oui, ma chérie c'est la première fois que je te vois regarder un homme de cette manière. Et lui aussi est fou de toi.

Je l'observe à nouveau il me fait un clin d'œil.

- C'est peut-être un signe. Murmure-je en lui souriant bêtement.

- Peur-être...En tout cas tu parais plus heureuse, même avec Maxime tu ne souriais pas comme ça. Bien allons manger ma chérie.

                                   Konan