Déferlante : La vague du passé

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Isis

Ils sont sincères, je peux le voir. Je ne m'attendais pas à ça...

Mais les pardonner...En suis-je capable ?

- Je vous remercie pour vos excuses.

C'est tout ce que j'ai trouvé à dire.

Un silence s'installe.

- Anao et Akia sont déjà là ? Demande Konan la main pressant ma taille.

- Oui, ils nous attendent à table.

Nous arrivons dans la salle à manger ouverte sur le dehors...on a la vue sur le lac mais je ne vois plus le grand arbre. Ils ont dû le coup.

Anao et Akia enceinte me saluent, ils ont une fille.

- Ravi de te revoir, tu es devenue une belle jeune femme, Isis. Déclare Akia alors que Konan et son grand frère discutent ensemble.

Il me semble que Akia a 3 ans de plus que moi.

La petit fille est agrippée à la jambe de sa mère contrairement au garçon qui se trouve dans les bras de son père.

Ses grands yeux noirs me fixent timidement. Elle ressemble à une poupée avec ses cheveux crépus remonter en deux couette. Je descends à sa hauteur, elle est si mignonne.

- Bonjour, je m'appelle Isis et toi comment t'appelles-tu ?

Sa petite voix s'élève timidement.

- Je m'appelle Iris.

- Comme la fleur ?!

Iris hoche de la tête plusieurs fois un sourire timide sur le visage.

- Quel âge as-tu Iris ?

- J'ai 4 ans comme ça !

Elle montre le chiffre sur ces doigts.
Elle s'avance vers moi dans sa robe rose.

- Nos prénoms rhymes.

Elle penche la tête sur le côté son air innocent est si adorable.

- Rhymes cela veut dire quoi ?

- Tu peux les entendre de la même façon.

- Isis, Iris, oui c'est vrai ! Tu es belle, comme ma poupée ! Tu veux la voir ? Elle s'appelle Moyi.

- Tu l'as appelé soleil ?

- Oui, maman et moi l'avons appelé comme ça. Maman je peux emmener Tantine Isis voir ma poupée.

Akia me sourit, chaleureuse.

- Ma chérie on va bientôt aller manger, tu lui montreras après.

Iris fait une moue boudeuse puis tant ses bras vers moi.

Je la porte au côté de ma hanche.

- Dis-moi où veux-tu t'asseoir, Iris ?

- À côté de toi...

- Elle semble bien t'aimer. Remarque Akia en s'asseyant à côté de sa fille. Donc tu es devenue architecte ?

- Oui...

Nous discutons jusqu'à ce que tout le monde soit à table. Konan pose sa main sur ma cuisse.

- Tout va bien?

- Hmm...Iris est adorable.

Je caresse sa petite tête.

Il me dévisage, inquisiteur. Le dîner est très chaleureux. Les parents de Konan ne m'ont pas posé de questions indiscrètes ou dérangeante.