Chapitre 5 ~ Storybrooke.

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De notre temps...

- Qu'est ce qui te tracasse ?

Rebecca s'était assise à côté d'Henry afin de lui tenir compagnie pendant le déjeuner, celui-ci faisait la moue et ne semblait pas vouloir parler.

- C'est pour l'opération Phénix, il ne faut pas qu'on se doute que l'on travaille ensemble.
- Oh...

Elle rit à la remarque du garçon et se leva pour aller jeter l'emballage de son sandwich au poulet. Elle retourna ensuite à la table et récupèra son sac en faisant un clin d'œil à Henry.

- Dans ce cas je te laisse, bon appétit.

Elle partit en direction du bâtiment.

- Rebecca, attends !

Elle se retourna, Henry s'approcha en trottinant.

- Tu penses que l'on a beaucoup de chances de retrouver ma vrai mère ?
- Je ne suis pas statisticienne mais je pense qu'avec beaucoup de recherches, on pourra obtenir quelque chose.

Mary-Margaret rappella tous les élèves en classe.

- On en reparlera ce soir.

Il hocha la tête et partit rejoindre ses camarades en courant. Rebecca le suivit, mais au moment de pénétrer dans le bâtiment, Mary surgit devant elle.

- Toi, prends ton après-midi et repose toi.
- Quoi, mais...
- Il n'y a pas de "mais", Reb, tu as vu la tête que tu as ?
- Merci pour ta délicatesse, vraiment.

Elle poussa gentiment son amie afin de rentrer en classe mais celle-ci l'attrapa par le bras.

- Rebecca, je suis sérieuse, change toi les idées.
- Tu en es sûre ?
- Tout à fait certaine.

Rebecca revint sur ses pas et embrassa son amie sur la joue.

- Merci, à demain alors !
- A demain.

Mary-Margaret ferma la porte et la jeune femme se retrouva alors seule sur le perron de l'école. Elle soupira et se décida à rentrer chez elle. Après la séance de peinture de la matinée, son t-shirt blanc ne l'était plus beaucoup. Quand elle arriva devant la porte de son appartement, celle-ci était ouverte, elle avait pourtant souvenir de l'avoir fermée à clef en sortant. Elle entra prudemment et suspendit son sac au porte manteau.

- Il y a quelqu'un ?

Apparemment non, aucun bruit ne se faisait entendre. Rebecca se dirigea donc vers la petite cheminée et attrapa son téléphone fixe pour appeler le shérif. La ligne sonna occupée. Elle réessaya: toujours rien. Elle grommèla et reposa le fixe sur son socle. Non mais je vous jure... Toujours en ronchonnant, elle décida d'allumer la télévision, qui, elle espèrait, allègerait l'ambiance pesante de la pièce. Mais alors qu'elle montait le son, un bruit la fit sursauter. Un éternuement, elle n'avait pas rêvé. Effrayée, elle attrapa la première chose qui lui tomba sous la main: un oreiller.

- Je sais que vous êtes là, plus la peine de vous cacher.

Elle fit quelques pas en arrière et manqua trébucher contre le rebord de son tapis. Crédibilité zéro ma pauvre.

- J'ai appelé  la police, le shérif ne va plus tarder.
- Ah bon ? Je croyais qu'il n'avait pas répondu.

Elle se tourna et balança un coup de coussin de toutes ses forces, espérant avoir heurté son agresseur assez fort pour pouvoir s'enfuir. Malheureusement, la seule chose qu'elle eu réussi à faire fut de se ridiculiser. L'homme qui se tenait devant elle éclata de rire et ramassa le coussin en lui tendant.

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