Chapitre 4

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Chapitre 4

Non mais POURQUOI il a fallut qu'ils me voient sur le terrain, sérieux ? Non mais elle est complètement débile ou quoi ? Stupide auteure qui aime les rebondissements dans les histoires, les punch et tout le kit. Elle aurait pas pu me donner une petite vie tranquille, tout à fait ordinaire et loin de ces CONNARDS ? Non parce que là, j'ai sur le dos deux dieux nordiques, un homme en armure, une assassin certifiée, un mec qui se prend pour Legolas, un chewing gum vert et un soldat de la deuxième guerre mondiale. Mais oui, bien sûr, c'est parfaitement normal... Non mais vous vous foutez de ma gueule ? C'est ça, rigolez tant que vous le pouvez...

Chapitre 4 (le vrai)

Je suis désormais assise dans un bureau, sur une chaise de cuir pivotante. Devant moi, il y a une grande baie vitrée. Les trois autres murs sont blancs, sans une décoration. Bon, il y a bien une plante dans le coin tout au fond, mais ça ne compte pas. Sinon, les seuls meubles sont ma chaise, et la table devant moi. Derrière moi, il y a une porte... et toute l'équipe de cons qui m'a amené ici. Autrement dit, aucun moyen pour moi de fuir, surtout qu'ils me rattraperaient sans difficultés si je décidais sur un coup de tête de détruire une nouvelle fenêtre. Je me massais douloureusement le bras. Il faut dire que je ne m'étais pas manquée, et que j'avais de nombreuses égratignures un peu partout sur les bras et le visage (le verre a traversé le tissu, aller savoir comment). Je fis glisser mes doigts entre mes plumes et, comme ça commençait à être long, je me mis à me balancer sur ma chaise. Mais c'est vrai, elle est pivotante ! Heureuse de ma découverte, je me mis à tourner sur moi-même avec l'aide de la table, de plus en plus vite.

- Mais qu'est-ce que tu fais ? s'étonna Rogers.

- Je m'ennuie.

Et je recommençais à tourner. Bordel, mais ça commence à être long. Je finis par me lever, légèrement étourdie, et m'approchais de la fenêtre. Je m'accotais dessus et regardais les voitures qui circulaient en bas. Je sentis les autres derrière moi se tendre (je ne sais pas trop comment je fais ça, mais bon).

- Pas la peine de réagir comme ça, je ne vais pas tenter quoi que ce soit, m'agaçais-je.

- Qu'est-ce qui pourrait nous le prouver ? répondit Barton.

- Le fait que si je tente de m'enfuir, vous aller inévitablement me rattraper, et cela va seulement aggraver mon cas, en plus que vous détenez mon sac et que je ne retenterais pas l'expérience de défoncer une fenêtre parce que c'est assez douloureux.

Soudain, la porte s'ouvrit, laissant place à un homme noir avec un cache-œil. Si je me souviens bien, il s'agit de Nick Fury, directeur di Shield.

- Mon nom est... commença-t-il.

- Nick Fury, directeur du Shield, et patati et patata, je m'en fou, laissez moi partir, le coupais-je.

- Sachez que vous n'êtes aucunement en position d'ordonner quoi que ce soit, claqua-t-il.

Je retournais m'asseoir sans même le regarder, et croisais les bras pour finalement le défier du regard.

- Je n'ai rien fait, alors je ne vois pas pourquoi je suis retenue ici, répliquais-je.

- Vous êtes ici car votre vie est menacée par le plus grand danger qu'on ait rencontré jusqu'à présent, rétorqua-t-il plus calmement.

- Malekith ? Je suis parvenue à m'échapper une fois, et ça ne sera certainement pas la dernière. Ça fait un moment que j'ai été prévenue de sa venue, de toute façon, et R m'avertit s'il est trop proche.

- R ?

- Il se trouve que l'Aether qui se trouve en elle a grandit dans son corps et son esprit, en même temps qu'elle, déclara alors Loki. Il est devenu un être vivant et intelligent à part entière, bien qu'il doive résider à jamais en elle. Ils sont capables de communiquer.

Ennuis en vue!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant