Ennuis en vue!

Chapitre 27

Chapitre 27

R avec un corps ? Vraiment bizarre. Mais c'est bon, je l'accepte. Et j'en veux atrocement à ceux qui m'ont trahi, même si quelque chose me dit que c'était un stupide idée de l'auteure...

Chapitre 27 (le vrai)

- Je ne comprends pas... soufflais-je. Tu es... je veux dire... enfin...

- Je sais ce que tu veux dire, répondit-il en souriant. J'ai moi-même eu des difficultés à l'accepter, au départ. Mais je suis vivant, humain. Tu possèdes toujours des pouvoirs, conférés par le second Aether, mais il n'a pas une conscience comme moi, puisqu'il s'agit d'une partie de moi. C'est ce qui t'a sauvé.

Les souvenirs me revinrent alors, et je me renfrognais.

- Ils m'ont trahis...

- Ils ne t'ont pas trahi. Ils avaient prévu depuis longtemps de te faire échapper, mais le Shield les surveillait de près. C'est seulement lorsque nous avons été séparés qu'ils ont pu intervenir et t'emmener ici, en sécurité, expliqua-t-il.

- Et... tu es humain ? demandais-je. Tu manges, tu dors, tu...

- Pas besoin de finir ta phrase. Et oui, je fais tout ça. C'était un peu dérangeant, mais j'ai fini par m'habituer, déclara-t-il.

- Depuis combien de temps je suis inconsciente ?

- Trois semaines, environ, dit-il.

J'hochais la tête, et me relevais, avant de le serrer contre moi.

- Je suis heureuse de te retrouver vivant, lâchais-je alors qu'il répondait à mon étreinte.

Il éclata de rire.

- Je n'arrive pas à y croire ! Tu manques d'y passer et c'est moi que tu es heureuse de voir vivant ? lança-t-il en riant.

Je lui ébouriffais les cheveux, rieuse.

- C'est tout moi, ça ! Parfaite...

- Et vantarde, dit-il, goguenard.

Je lui donnais un coup de poing à l'épaule, et il lâcha une petite exclamation de douleur.

- Maintenant que tu as une forme physique, je peux faire ça, et bien d'autres choses, le menaçais-je. Alors un peu de respect !

Je lui fis un clin d'œil.

- En plus, t'es pas mal foutu, ajoutais-je en riant.

- Du respect, du respect, grommela-t-il. Je vais t'en faire voir, tu respect !

Il se jeta sur moi. Une gentille bagarre s'ensuivit. N'étant pas habitué à son enveloppe corporelle, il eut tôt fait de perdre la partie. Victorieuse, je lui tirais la langue, alors qu'il soupirait.

- Heureux de voir que tu n'as pas changé...

Même si je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose.

Mais c'est comme ça que tu m'aimes, pas vrai ?

Notre lien télépathique ne s'était pas estompé. Tant mieux. J'étais trop habituée à converser avec quelqu'un dans mon esprit pour arrêter. Il me fixa, surpris, et Barton entra à ce moment là. Il se figea en me voyant debout, et il y eu un moment de flottement.

- Euh... salut, lâchais-je.

- Salut.

Nouveau silence. Silence ou malaise, telle est la question !