Ennuis en vue!

Chapitre 17

Chapitre 17

Salut, désolée pour ce retard mais l'auteur a décidé de prendre des vacances et les autres acteurs et moi on a aussi fait la grève pour avoir des beignes gratuits durant les pauses chaque lundi, alors ça a été plus long pour terminer ce chapitre là. Finalement, l'auteure est revenue et on n'a pas eu nos beignes, mais c'est à charge de revanche.

Chapitre 17 (le vrai)

J'ouvris les yeux d'un coup, le corps secoué d'un violent spasme de douleur. Je soufflais un bon coup, les larmes aux yeux, et tentais de me relever. Rien à faire, la douleur me clouait au sol. Je regardais autour de moi. Je me trouvais dans une clairière assez grande, dans un énorme cratère que mon atterrissage forcé devait avoir créé. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis inconsciente, mais ça ne doit pas dépasser les dix minutes.

Je parvins à m'allonger sur le ventre, tentant d'ignorer la souffrance qui s'emparait de moi à chaque mouvement. Je ne savais pas dans quel état je me trouvais, et je ne voulais vraiment pas le savoir. Je commençais à ramper hors du cratère encore fumant, m'écorchant la peau sur les pierres tranchantes. Je contractais mes muscles et, après ce qui me sembla des heures de torture, je parvins à sortir. Mais je devais m'éloigner, me cacher dans la forêt en attendant de retrouver mes forces. Si je restais sur place, ça ne prendrait pas beaucoup de temps avant qu'ils me retrouvent.

Je poursuivais donc mon chemin, trainant ma pauvre carcasse sur le sol, tentant d'atteindre la lisière de la forêt. J'entrais finalement dans le bois, mais ne m'arrêtais pas pour autant. Ça faisait mal, mais je devais m'éloigner encore. Pourtant, à un certain moment, je dû me rendre à l'évidence : je ne pourrais aller plus loin. Je m'adossais donc à l'arbre le plus proche, la douleur m'envahissant à nouveau, et plongeais dans un état de semi-inconscience.

POV Externe

Ah la la, que de malheurs pour cette pauvre Aryane ! M'enfin, c'est pas comme si on se lassait de la faire souffrir. Quoique ce n'est pas vraiment le temps de parler des tendances sadiques de l'auteur, on y reviendra plus tard. Alors, quittons notre chère héroïne en cavale pour quelques temps et éloignons de quelques centaines de mètres, dans la forêt...

- Je vous jure que j'ai touché quelque chose ! affirma un dieu à ses compères.

- Mais bien sûr, Fandrall, on te croit, rigola un autre dieu, plus petit et très barbu, nommé Volstagg.

- Je vous assure, c'était un oiseau géant, et il s'est écrasé plus loin ! s'exaspéra le dénommé Fandrall.

Pour prouver ses dires, il se mit en route en direction de, il l'espérait, l'endroit où s'était « posé » ledit oiseau géant. Les trois dieux qui l'accompagnaient se regardèrent en soupirant, puis le suivirent. Lorsque Fandrall était sûr de quelque chose, il n'en démordait pas. Un trop gros égo ? Très certainement.

Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent dans la clairière où se trouvait Aryane quelques instants plus tôt. Le Trio Palatin et la jeune femme qui les accompagnait se figèrent face à l'énorme cratère encore fumant.

- Mais qu'est-ce qui a pu causer ça ? s'étonna Fandrall.

- Peut-être ton oiseau géant, tenta Sif, plus ou moins convaincue.

Fandrall descendit prudemment dans le cratère et tâta du bout des doigts le sang frais qui recouvrait le sol.

- C'est plus que probable, en effet, confirma-t-il en se relevant. Regarder la trace de sang, elle remonte la pente pour sortir du cratère et s'enfoncer dans la forêt. Si on bouge vite, on parviendra sûrement à le rattraper.