Chapitre 21

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Chapitre 21

... Barton. Frère. Barton. Frère. Barton. Frère. Barton. Frère. Mind blown ! WTF ? What the hell is that shit ? Je ne comprends rien. Bug. Gros bug. JE COMPRENDS RIEN ! Mais bon, c'est cool. Bizarre, mais cool quand même.

Chapitre 21 (le vrai)

Je n'arrivais pas à y croire. Et pourtant, c'était vrai. Je n'avais souvenir de parents qui me détestaient que parce que j'avais oublié les années précédentes et qu'ils m'avaient détestés, me considérant comme étant responsable de la mor de leur fils.

Je comprenais enfin. Je posais mon regard sur Barton, toujours allongé. Soudainement, le Bip ! sonore qui résonnait dans la pièce depuis tout à l'heure se prolongea. Paniquée, je vis sa ligne de vie devenir plate. Son cœur ne battait plus

Je me mis à paniquer, et me jetais sur lui, alors que des dizaines d'infirmiers envahissaient la pièce. Je poussais. Une fois. Deux fois. Il ne respirait toujours pas. En dernier recours, je puisais dans ce qui me restait d'énergie. Un halo lumineux nous entoura et, la seconde suivante, Barton se redressa d'un coup en toussant violemment.

J'étais parvenue, de justesse, à chassé le poison de son organisme. Je souris. Au moins, cette fois, je l'avais sauvé. Il posa un regard inquiet sur moi alors que je chancelais, toujours souriante. Je m'effondrais dans ses bras.

*****

J'ouvris les yeux assez difficilement, la bouche pâteuse. Je tentais de me relever, mais mes membres ne me répondaient plus. Je ne pouvais même plus bouger la tête. Je tournais donc les yeux vers la gauche. Une baie vitrée. Je tournais les yeux vers la droite. Barton, endormi sur une chaise à l'air inconfortable.

Je me concentrais, et parvins enfin à bouger les doigts. Après quelques minutes d'efforts considérables, je réussis à me redresser. Je me trouvais dans ma chambre, au penthouse. C'était déjà ça. Ils devaient se douter que je n'apprécierais pas de me réveiller dans une chambre d'hôpital.

Je m'asseyais, et laissais mes jambes pendre au-dessus du sol. Je finis par y poser les pieds et tentais de me lever, mais m'effondrais vers l'avant et me ramassais à bouffer le tapis, renversant la chaise sur laquelle dormait Barton. Il tomba à son tour. Ce qui le réveilla, évidemment. Il me lança un regard surpris, puis sourit doucement, avant de m'aider à me relever.

Je m'asseyais sur le bord de mon lit, comprenant qu'il ne serait à rien de tenter de forcer mes jambes à supporter mon poids. Nous nous fîmes face en silence pendant quelques minutes.

- Alors... tu te souviens ? finit-il par demander.

J'hochais la tête.

- C'est vraiment toi ? soufflais-je.

- C'est vraiment moi.

- Je ne comprends pas. Je veux dire, les médecins ont annoncé que tu étais mort ! m'exclamais-je.

- C'était le cas, répliqua-t-il calmement. Mais je me suis réveillé quelques minutes après votre départ. Les médecins ont voulu vous en informer, mais le Shield est intervenu. Ils désiraient faire de moi un agent, et qu'on me croit mort facilitait la tâche. Ils m'ont effacé la mémoire.

- Et comment t'es-tu souvenu ? demandais-je.

- La photo. Celle de nous deux, que tu avais dans ta chambre et que j'ai tenté de reprendre. Après ça, des maux de têtes ont commencés à me prendre et des souvenirs, à revenir, expliqua-t-il.

- C'est toi qui as fouillé dans mon ancien appartement ! compris-je.

Il ascquisa. Je me rendis alors compte que, depuis la prise de cette photo, il avait énormément changé, ce qui expliquait pourquoi je ne l'avais pas reconnu.

Ennuis en vue!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant