Chap-4✓

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Depuis que mon frère a invité Alex à dîner à la maison, ce dernier passe de temps en temps prendre de nos nouvelles d'après ses dires, j'ignore si cela est vrai mais c'est ce qu'il me dit à chaque fois.

Aron lui a même donné mon numéro et il ne cesse me proposer un rendez-vous mais je refuse à chaque fois cependant il a tellement insisté qu' aujourd'hui j'ai décidé de le rencontrer à ma pause déjeuner. 

Nous sommes très occupés puisque c'est bientôt le réveillon de Noël, je ne suis pas sûre de rentrée tôt avec tous les clients qui défilent depuis ce matin.

           Ivan Wilson

      J'ai laissé André et sa femme à l'hôpital pour rentrer chez moi, une fois de retour dans mon appartement, ma gouvernante Ellen qui avait quitté le manoir afin de ne pas assister au mariage car elle se disait contre cette union se trouvait en face de moi mais n'était pas informée de ce qui s'était passé un peu plutôt vu sa question :

Ellen : Ivan, tu avais dit que le mariage allait se faire dans le manoir mais à mon arrivée il n'y avait aucune personne. Que fais-tu là ? Vous  devriez être en lune de miel si ma mémoire est bonne, madame Lorena est passée prendre vos affaires pour se rendre à l'aéroport

Ivan : Désolé mais le mariage n'a pas eu lieu, je te raconterai tout plus tard

Ellen :  Qu'est-ce-que tu dis ! J'attend ton explication

Ivan : Que t'a t'elle dit à son arrivée ?

Ellen : Quelle était venue prendre sa valise car tu l'attendais à l'aéroport

Ivan : Mon Dieu la garce mais elle ne perd rien pour attendre

  Je suis alors monté dans ma chambre vérifié ce qu'avait pris cette profiteuse. Quand je suis entré, la chambre était désordonnée, il y avait quelques chemises à moi sur le lit, je me suis dirigé vers mon coffre-fort mais il était vide, cette garce m'avait pris deux millions de dollars.

Furieux, j' ai ordonné à Ellen de me ranger la chambre et remettre toutes mes affaires à leur place. Je suis sorti très en colère du manoir, j'ai roulé jusqu'à un club très réputé que celui de l'après midi.

J'ai pris une place VIP et j'ai d'abord commandé à boire, lorsque le serveur m'a apporté ce que je voulais, j'ai commencé à boire alcool sur alcool mais cela ne soulageait aucunement mon mal, j'ai aussi demandé au barman de me donner tout ce qui pourra me faire oublier mes problèmes juste le temps d'un soir.

Il revint plus tard avec un verre qu'il me tendit, au moment de le boire mon téléphone sonna, il affichait 21 heures dessus, je décrochais et Lorena qui était à l'autre bout de fil me dit :

Lorena : Tu as vu la surprise que je t'ai laissée (en riant )

Moi:Ne t'en fais pas pour ça car pour moi, c'est une modique somme mais ce qui me met en colère, c'est le fait que ce soit toi qui l'ai fait mais lorsque je mettrais la main sur toi et ton amant, tu verras de quoi je peux être capable.

Lorena : Oh que j'ai peur ! J'attends de voir ça cher Ivan Wilson

Moi: Ne t'en fait pas pour cela,  ce sera dans quelques semaines mais sache que c'est la prison une fois que tu seras entre mes mains si je ne t'ai pas déjà tué moi-même.

Elle raccrocha et j'ai bu mon verre d'une traite, quelques minutes après, ça me faisait un bien fou, je me demande ce qu'avait bien pu mettre ce serveur dans le verre, lorsqu' il revint, je lui demandais de m'apporter un dernier verre de ce genre, je lui ai remis un pourboire assez suffisant pour cela.

Il m'informa qu'il ne m'en donnera plus et que c'était la dernière. J'acquiescai  puis il partit et m'envoya le dernier que je pris avant de sortir du club en titubant, j'ai marché jusqu'à ma voiture qui se trouvait garée dans un couloir assez lugubre où les passants se faisaient de plus en plus rare.

                  Anne Marie Müller

                 C'est maintenant que je viens de terminer mon travail, après avoir conseillé toutes ces clientes et clients, j'ai aidé la patronne à faire des comptes vu que je m'y connaissais aussi en comptabilité.

Je suis sortie et constata que les passants étaient de plus en plus rare dans la rue à cette heure, j'ai décidé d'emprunter ce couloir qui menait là où je pourrais prendre un taxi plus rapidement, je marchais toute tremblotante dans ce endroit sombre et froid  lorsque je vis l'ombre d'un homme qui devait être vraiment grand de taille , étant donné que je ne voyais pas où il se trouvait au juste, j'ai décidé de courir plus vite pour rejoindre l'autre bout du couloir mais peine perdu, quelqu'un venait de me saisir le poignet dans cette obscurité. L'homme qui me saisit le bras déclara :

L'homme : Pas si vite ma belle, où comptes-tu aller à cette heure de la nuit ( avec une forte odeur d'alcool)

Je ne répondais pas à ces questions car il puait l'alcool et j'avais véritablement peur vu le timbre de sa voix qui montrait une voix plutôt froide

L'homme :Tu ne réponds pas à mes questions où  tu ne peux pas répondre ma beauté ( en passant ses doigts sur mon visage).

Je ne disais toujours rien, je pleurais et tremblait comme si c'était ma fin ce soir. Il s'approcha de moi et essaya de m'embrasser mais j'ai décidé de ne pas le laisser faire. Ce fut trop tard quand il commença à me faire des suçons dans le cou, je le suppliais alors en pleurant

Moi: S'il vous plaît monsieur, laissez- moi partir, ma famille m'attend et vous n'êtes pas vous même

L'homme : Tu décides de parler enfin, sais-tu que tu as une douce voix

Moi: S'il vous plaît

L'homme : Tu penses que je suis un imbécile comme Lorena me l'a fait comprendre n'est-ce pas, mais tu vas voir que je suis loin d'être l'idiot qu'elle pense

Moi: Non monsieur, je vous dis la vérité
Laissez-moi entrer chez moi ( en pleure)

L'homme : Sache que je vais te priver de ta soit disante famille aujourd'hui car tu assouviras tous mes désirs cette nuit et comme toutes les prostituées, je te donnerais la somme que tu mérites n'es ce pas ce que vous voulez toutes

Moi : Je ne veux pas, laissez-moi passer ou je me mets à hurler.

L'homme : Mais vas-y, qui te retiens ma belle, tu peux crier autant que tu veux mais personne ne  t'entendras et même s'il t'entende, aucun homme, je dis bien aucun homme ne pourra m' empêcher de faire ce que je veux de toi cette nuit ma petite perle ( me maintenant fermement les hanches et m'embrassant dans le coup avec cette odeur d'alcool)

Je lui ai donné un coup entre les jambes puis me suis mise à courir mais à peine deux pas que  je tombais lourdement au sol, il me rattrapa et me donna une bonne gifle qui me fit perdre automatiquement connaissance . 

SCANDALE AU MANOIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant