SI LA VIE N'EST QU'UN RÊVE
ALORS RIEN N'A COMMENCÉ__________
Quelques minutes après, j'avais préparé un jolie petit déjeuné sur un plateau. Une banane coupée en morceau dans une tasse, un bol de café, et un bol de céréales. J'avais suivi les conseils de Nico et Fab pour savoir ce qu'il préférait déjeuner les dimanche matin.
- Je vais lui prouver que les femmes ne sont pas toutes des diables ! m'exclamai-je en me dirigeant vers les escaliers avec le plateau.
- Ouais, en attendant essaye de pas te casser la gueule ! gloussa Fab en me regardant partir.
- T'inquiète je gère !
Enfin, j'avais dit ça trop vite. Les marches ne m'avaient jamais parue aussi nombreuse pour arriver à l'étage. Je devais faire attention à ne pas faire déborder la tasse de café. Arrivé devant la porte de Ben, je pose le plateau au sol, et ouvre, puis le reprend, et entre, fermant avec mon pied.
Putain, j'avais oublié que c'était le bordel dans cette chambre. Encore un autre défi. J'observai Benoît de là où j'étais. Il était toujours endormi, mais avait sorti sa tête de la couverture, le bras sur le front. J'allais le laisser un peu. Quelque chose me disait qu'il ne valait mieux pas le réveiller dans ces moments-là.
Je posai le plateau sur son chevet, où il y avait par miracle un peu de place pour l'accueillir. Puis j'allais m'installer sur la chaise de bureau pour ne pas bousculer la blonde endormie. Il y avait toujours autant de vêtement dessus mais j'avais décidé d'y poser mes fesses sans aucune pitié.
A vrai dire, je savais très bien pourquoi je m'étais placée ici. A ma gauche, je les entendais crier, les feuilles. Elle me disait « liis-moooooi ! » d'une voix pleine de détresse. Et moi, j'avais très envie de les lire, mais c'était mal.
Enfin, juste une ?
Une petite ?
Allez !Nom de Dieu Ève, t'es sensée montrer que tu n'es pas Satan, qu'est-ce que tu fais ?
Trop tard, j'avais déjà une feuille dans les mains. J'étais véritablement incorrigible. La curiosité était probablement mon plus gros défaut, et si j'avais été dans un film d'horreur je serais morte la première.
Même si je me rendais bien compte que j'étais très intrusive, je ne pouvais m'empêcher de me mettre à lire le papier que j'avais entre les mains. Et j'allais vite le regretter.
Il a le droit de poser ses mains sur ton corps, il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort, mais moi, la chaleur de ta voix, dans le cœur
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L'enfant d'un peuple sourd [ KYO - Benoît Poher ]
FanfictionCe garçon aux allures solitaire dont la légende raconte qu'un passé douloureux l'aurait amputé de toute sociabilité, ne rends pas indifférente la jeune Ève, 24 ans. Lors d'une discussion à une soirée, invité par son ami Florian, elle remarque direc...