Stiles regardait son père qui s'était levé à leur arrivée. Il n'avait pas pu s'empêcher de sourire devant son soupir. Ce dernier lui fit signe les deux frères à ses côtés.
- Des chasseurs ?
- Oui.
- Genre Argent ? Ou autre ?
- Argent, je pense.
- Créature surnaturelle connue ou...
- Cela ressemblait à un kanima.
- Ressemblait ? Parce qu'il y a plusieurs genres de kanima ?
- Vu qu'il y a plusieurs styles de loups-garous, je pense qu'il peut y avoir plusieurs genres de kanima. J'en ai vu qu'un pour le moment. Mais je vais vérifier dans le bestiaire.
- Car tu l'as pris avec toi.
- Même si je voulais m'éloigner du surnaturel, je le garde toujours sur moi. On dirait que j'ai bien fait.
- Ne me dis pas que tu l'as volé à Chris. Dit son père en soupirant et en passant sa main droite sur son visage.
- Je ne l'ai pas volé, mais recopié la dernière fois que je l'ai emprunté. Je n'allais pas demander à Allison de me le passer à chaque fois que je fais des recherches pour la meute. Sinon, je serai tout le temps en train de lui demander. Car on dirait qu'un panneau '' Bienvenue à Beacon Hill chères créatures surnaturelles'' a été implanté à l'entrée de la ville. Sans parler du fait qu'on a un németon.
- Cet arbre maudit ? Demanda celui qui s'appelait Sam.
- Et oui. Notre bonne petite ville en a un. Ça nous a amené une darach en manque de pouvoirs et une meute d'alphas. En même temps.
- Une meute d'alphas ? Demanda celui qui s'appelait Dean.
- Oui. On a eu dû mal, mais on les a tous battu. Enfin sauf les jumeaux, mais ils sont devenus gentils et Deucalion, mais je préfère ne pas parler de lui.
- Tu en veux encore à Scott. Le demanda son père.
- J'aurai dû rompre notre amitié à ce moment-là. Pas attendre la dernière crise avec la meute.
- Stiles.
- Il a préféré suivre Deucalion, papa. Je le suppliait de rester avec moi. Qu'on allait trouver une solution, mais il a suivi cette enflure. Il n'a jamais cru en moi. Il ne me faisait plus confiance depuis la nuit où il a été mordu. Bref. Revenons à notre enquête.
Il fronça les sourcils.
- Un souci, fils ?
- Non. Mais pour trouver qui est le maître et qui est le kanima, nous avons besoin de l'aide et qui de mieux que des commères ?
Il regarda les deux frères.
- Vous avez faim ?
Il vit les deux frères se regarder. Puis Dean le regarda.
- Oui. Perso, j'ai toujours faim.
- Comme mon fils. Dit son père.
- Tu exagères. Je n'en ai pas envie quand je dors.
- Et vu que tu ne dors presque pas...
Il vit les deux frères sourires.
- Bon. Rentrons.
- En quoi tes grands-parents peuvent nous aider ? Lui demanda Dean.
- Le maître du kanima se sert de ce dernier pour accomplir une vengeance. Nous devons donc connaître les secrets de la ville. Mon grand-père est l'ancien shérif et ma grand-mère une vraie curieuse. Eux, ils sauront.
- Mais on ne peut pas s'inviter ainsi. Dit Sam.
- Ma belle-mère cuisine beaucoup trop. Elle fait toujours pour le double de personne qu'on est. Ne vous inquiétez pas. Répondit son père.
Ils entrèrent dans la maison.
- Papi, mami.
- Mieczyslaw. Où étais-tu ? Lui demanda sa grand-mère.
- Des amis m'ont appelé. Ils étaient dans le coin. Ça ne te dérange pas que je les ai invité à souper ?
- Qu'est-ce que tu racontes mon chéri, tes amis sont les bienvenus. Bonsoir jeunes hommes.
- Bonsoir madame. Dirent les deux frères.
- Tes amis sont adorables, Mieczyslaw.
Il se retint de rire quand sa grand-mère pinça les joues des deux frères.
- Odelia. Laisse ces garçons. Dit son grand-père. Venez vous asseoir.
- Je reviens. Je vais aider mami. Dit-il en allant dans la cuisine.
*****
Dean regardait ce jeune homme partir vers une autre pièce. Il avait l'air jeune, mais d'après ce qu'il avait compris, lui aussi, il en avait vu. Et il avait l'air épuisé ainsi que brisé. Il avait failli le prendre dans ces bras tout à l'heure. Il s'était retenu, mais quelque chose l'attiré vers lui.
- Dean ? L'appela son frère.
- Oui. Pardon.
- Monsieur Vasiansky nous demander comment on a connu son petit-fils, vu que nous sommes plus âgés que Stiles qui n'a que dix-sept ans.
- Nous avons fait un stage dans son lycée. Il nous a fait rire dans sa façon d'agir. Alors quand on a quitté le lycée, on est resté en contact.
- De quoi vous parlez ? Demanda Stiles en arrivant avec les couverts.
- Du fait qu'on t'a rencontré en faisant un stage à ton lycée et que nous sommes restés en contact. Répondit-il rapidement.
- Ah, d'accord. J'espère que vous lui avez dit que j'étais un bon élève. Très sage.
- Ton grand-père aurait su qu'ils mentaient. Répondit le père de Stiles.
- Je suis un très bon élève. Mais comment veux-tu que je ne m'endorme pas au cours d'économie du coach ? Et Harries me déteste par ta faute, je te signale.
- Je plaide coupable pour ce dernier.
Il sourit devant la tête du père de Stiles. Ce dernier était à ses côtés pour mettre ses couverts devant lui. Ils se frôlèrent. Il le regarda. Il le vit se mordre la lèvre inférieure. Ces effleurement étaient donc intentionnel. Alors, il fit ce qu'il désirait, il l'effleura à son tour, mais sa jambe, pour que cela ne soit pas vu.
Un regard en coin. Un sourire. Ils s'étaient compris. Mais ils devraient en parler.
- Voilà le repas. Dit la grand-mère.
C'était la première fois depuis des années qu'ils prenaient un repas fait maison, dans une ambiance familiale.
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Ficción GeneralAprès une violente dispute avec la meute, Stiles part avec son père en vacances chez les parents de sa mère. Sur place, il fait la malheureuse rencontre d'une créature surnaturelle. Mais heureusement, il va être aidé par deux chasseurs.