Esmée

21

Avril 2018

France

PDV ESMEE

Ca sonne chez moi, je pose mon ordinateur et je vais ouvrir. Je me glace quand je vois Ken devant la porte.

-Je veux pas te voir.

-Je sais, j'en sais pas plus que toi, j'ai appris que j'avais une soeur en janvier. Mais ça te reviens. il dit en me donnant une enveloppe. Je l'ai trouver dans les affaires de mes parents. Je ne l'ai pas lue, mais elle te reviens. T'as pas eu de place dans leur vie, mais t'as une place dans la mienne. Le choix te reviens et je le respecterai.

Il est parti et j'ai refermer ma porte. Je suis retrouner sur le canapé et comme dans les films je fixe cette lettre.

-Et puis merde. 

Je l'ai prise et je l'ai ouverte. J'ai découvert deux feuilles écrite manuscritement. Je soupire et je commence à lire.

"Esmée, je t'écris cette lettre sans savoir si tu l'as verra un jour. Je l'espère. Avec ta mère nous avons choisi de te donnée le prénom d'une personne formidable. Ta grand mère maternelle, elle a fait de grande chose, et on espère te donner cet héritage."

-Prénom de merde.

"Tu dois te poser tellement de question, et la plus importante doit être le "pourquoi?"

-A peine. 

"On a eu un fils, il était prévu et on pouvait s'en occuper. Il avait 8 ans quand on a apprit que ta mère enceinte. On a appris ta présence comme on aimerai. On l'a appris 3 heures avant ta naissance, ta mère à fait un déni de grossesse."

Je soupire en lisant ce qu'est un déni de grossesse et qu'il m'a expliquer.

"Tu es arrivé dans notre vie au mauvais moment, on m'a a cet époque diagnostiquer une leucémie. En plus cette maladie, on avait de problème d'argent et on avait déjà beaucoup de problème pour élever un seul enfant alors deux."

Je soupire et je chasse mes larmes qui menace de couler. C'est donc bien héréditaire. C'est mon médecin qui va être content.

"On a chercher la meilleure des solutions pour que tu es un bel avenir. Et c'était: en te gardant loin de nous."

-Mais bien sur. je dis.

"Ta mère n'a pas voulu te voir, moi je t'ai vu. Je t'ai tenu dans mes bras. Je me souviens tu étais si petite. Tes traits si fin, tu as ouvert tes jolis yeux et tu m'as souris. Je t'ai dit tellement de choses que tu ne te souviens pas: En faisant ce choix, on te donne une chance de réussir, tu as la beauté de ta mère, tu as le sourire de ton frère, et tu as le prénom d'une grande dame. Tu vas réussir je le sais parce que tu as nos gènes. Je sais qu'en faisant ce choix on te prive de nous, mais je sais qu'une petite fille comme toi trouvera une famille émante."

Il a eu trod.

"A l'heure ou j'écris ces mots tu viens de souffler t'as dix-huitièmes bougies. Je t'imagine exactement comme ta mère à cet époque: belle brune aux yeux bleus. J'espère que tu as le début de vie que tu as mérité, et que tu n'as pas souffert de notre absence. Sache une chose Esmée, il n'y a pas un jour qui a passé sans que je n'ai penser à toi. Pour autant je ne regrette pas notre choix. J'espère un jour pouvoir te serrer dans mes bras et pouvoir te dire toutes ces choses en face à face. Je t'aime ma fille."

Je pose la lettre sur la table et j'ai serrer mes genoux contre moi. J'ai pleurer toutes les larmes de mon corps. Ils voulaient une vie meilleure mais ils m'ont abandonnée. J'aurai largement préfère avoir une vie de merde mais rester avec eux. 

-Je suis rentré. dit Hicham. On a eu une... Oh mémé.

Il pose ces affaires et vient me prendre dans ces bras. Il me serre fort sans essayer de comprendre pourquoi je suis comme ça. 

-Pourquoi tu pleures? Je dois casser la gueule à qui? 

Je lui ai donner la lettre il l'a lu.

-T'as trouver ça ou? 

-Ken me l'amener.

-Il se réveil avec 20 ans re retard.

-Ils m'ont pas donner une vie meilleure.

-Je sais. Ils ont détruit ta vie en faisant ça. 

-Tu le crois?

-Qui?

-Ken, il m'a dit qu'il se sait que depuis janvier.

-Tu le crois toi?

-Oui.

-Moi aussi.

-Tu lui en veux?

-J'en veux à Idriss.

-Je sais. Mais tu lui en veut pourquoi? 

-De m'avoir caché ça.

-Oui, mais pourquoi? 

-Parce qu'il m'a trahis.

-Et parce que tu tiens à lui? Ou parce que tu l'aimes?

-Si je savais.

-Je sais et je ne peux même pas te proposer de boire un coup. 

-Et nan.

-Tu vas faire quoi? 

-Quoi?

-Avec Ken.

-Je sais pas.

-Tu sais, même si c'est pas vrai le truc de il sait ça depuis janvier. C'était un enfant. Il n'aurait pas eu son mot à dire. Tu as répêter sans cesse que tu n'avais pas de famille, tu n'as jamais pu les connaitre. C'est plus le cas, tu as la chance de le conanitre. Moi je prendrai cette chance et je lui parlerai.

-Mais si au final il m'aime pas?

-Si y'a une chose que je suis sur, c'est que c'est une homme de parole. Tu peux le croire si il te dit qu'il a une place pour toi dans sa vie. 

-Vous avez besoin de moi ce soir? 

-Nan. Idriss sera là. 

-Je reste là alors.

-Il a essayer de te contacter? 

-Oui. Mais je lui ai pas répondu. Je veux réfléchir à tout ça.

-T'as raison.