Chapitre 17 Parti 1

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J'étais dans une pièce sombre, attaché à une chaise et bâillonné. Je ne savais pas qui m'avait kidnappé.

Ces débiles ne m'avaient pas fouillé. Il me restai mon portable et un couteau suisse dans ma poche.

J'essayais d'atteindre mon portable. Une fois atteint j'appuyai sur une touche. Je ne savais pas si j'appelai quelqu'un.

En suite j'essayai d'atteindre mon couteau mais je n'y arrivai pas. Je basculai en arrière pour pouvoir l'attraper plus facilement mais a ce moment là, le garçon qui m'avait kidnappé entra dans la pièce.

- Hé! Ma belle, qu'est-ce que tu fais?

Je le foudroyais du regard sans répondre.

Il releva ma chaise et commença à me caresser avec ses mains.

Je bougeai un peu, tout en continuant à le regarder.

- Tu n'as plus de langue ma belle?

Il s'approcha un peu plus de moi. Avant qu'il ne fasse un pas de plus je lui mis un coup de genou dans l'endroit sensible. Le garçon se recula vivement et se plia en deux.

- Putain! Salope! Tu vas le regretter.

Le garçon s'assit sur moi et commençai à me faire des suçons dans le coup. Je ne le montrais pas mais je commençai vraiment à paniquer. Je n'imaginais que trop bien ce qu'il allait ce passer. J'avais vu tellement de film ou série comme cela. Je m'affolai de plus en plus pendant qu'il descendait ses mains vers mon entre jambe. Je pestais intérieurement contre moi. Qu'elle idée j'avais eu de mettre une jupe.

- Détend toi ma belle, je vais te faire du bien.

A ce moment là un autre type arriva et me "sauva".

- Qu'est-ce que tu fais Stephen?

- Je m'amuse avec elle. Laisse-nous.

L'homme prit ce soit disant Stephen par le bras.

- Ne l'approche pas! On veut juste des infirmations. Si tu la touche elle ne nous dira rien.

- Stephen: Elle n'est pas très bavarde.

- On verra ça. Laisse-nous.

Stephen souffla et partit en refermant la porte derrière lui.

- A nous deux maintenant.

Je restais droite sur ma chaise s'en parler.

- Alors Hugo est ton petit ami?

Un sourire s'étira sur mes lèvres.

- Réponds ou sinon ton sourire disparaitra de ce joli minois.

-...

- Comme tu veux, c'était pourtant la question la plus simple.

Il me frappa deux fois de suite, dans le ventre.

Je gémis de douleur. L'homme s'éloigna un peu de moi. Un petit bruit vint jusqu'à mes oreilles.

J'avais oublié mon portable. J'avais appelé quelqu'un, mais qui?

J'entendis un nouveau bruit, plus distinct, venant de mon portable.

Je toussai afin de couvrir les bruits.

L'homme me frappa une nouvelle fois. Il me prit par les cheveux et tira ma tête en arrière.

- Tu es prête à parler maintenant?

Aucune chance que je parle. J'avais mal au ventre mais ce n'est pas pour autant que je vais parler.

.............

Une heure plus tard l'homme me frappait toujours. J'étais à deux doigts de m'évanouir mais il me maintenait éveillé.

- Je commence à perdre patience. Parle ou sinon je rappelle Stephen.

J'avais très bien compris ces sous-entendus.

- Je te laisse deux minutes de réflexion.

Sur ses paroles il sortit de la pièce. J'en profitai pour prendre mon couteau dans ma poche. Je coupai mes liens difficilement. J'allai me lever mais Stephen entra dans la pièce.

- Dit moi que tu as décidé de ne pas parler, pour que je puisse m'amuser un peu.

Je ne parlais toujours pas. Je le laissai s'approcher. Le couteau dans la main, je bondis sur lui. Je lui entaillai le bras. Déstabilisé, mon geôlier chancela. J'en profitai pour sortir de la pièce et je fermai la porte avec une planche en bois. Je décidai de partir vers la droite pour trouver la sortie. Arrivée à un carrefour je pris à gauche.

Malheureusement deux hommes marchaient devant moi. Je me mis à me dandiner et je descendis un peu mon t-shirt pour avoir l'air d'une pute. Cela marchait trop bien car l'un des gars, en passant, me mis la main aux fesses. J'avançai tout de même, comme si de rien n'était.

- Hé! Ma jolie reste un peu avec nous histoire s'amuser.

Je n'avais pas prévu cela. Il ne faut pas que je panique. Ce n'est pas une bonne idée si je les attaques mais de les suivre serait encore pire.

Je me mis donc à courir du mieux que je pouvais avec mes talons.

Maya AndersonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant