Chapitre 26

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"Celui qui est capable de maîtriser son cœur est capable de conquérir le monde".

...........

Je vois tout les jours Hugo au lycée. Je ne lui adresse plus la parole. Il a essayé plusieurs fois de me parler mais je l'envoyais bouler à chaque fois. Mike venait souvent me parler mais à chaque fois la discussion terminait en dispute car il me parlait d'Hugo. Mike me disait qu'Hugo était triste, qu'il regrettait, qu'il était limite en dépression tellement je lui manquait. J'essayais​ de ne pas écouter Mike car je savais que j'allai retomber dans les bras d'Hugo si je le faisais. Je ne pensais pas ce que je disais à la fête. Malgré tout ce qu'il m'a dit je l'aime toujours. Je ne veux juste pas qu'il me refasse du mal. Je suis sur de flancher si il me parle. Déjà que la dernière fois j'étais à deux doigts de craquer quand il m'a dit "je t'aime". Je ne veux pas souffrir de nouveau, cela fait trop mal.

Je prenais donc le plus grand soin à l'éviter. J'avais même changé de place dans les cours qu'on avait en commun pour être le plus loin possible de lui.

D'ailleurs, en ce moment, j'ai un de ces fameux cours. Mon voisin de derrière m'appela et me tendit un papier. Je le pris et lis le contenu.

Je t'aime. Je deviens fou sans toi. Pardonne-moi. Rendez-vous au gradin, si tu n'es pas la je comprendrai.

Hugo.

Je relu le papier encore et encore. J'hésitais à y aller. Je laissais​ passer les cours de la matinée. Ce midi je mangeais avec Mike. Je l'attendis à une table de la cafet'. J'avais décidé de ne pas aller voir Hugo. Je voulais parler du papier à Mike mais je décidai de ne rien lui dire. Après tout il n'a pas besoin de savoir.

Plus j'attendais Mike plus j'avais envie d'aller voir Hugo. Je tapotai le sol avec mon pied, j'en avais assez d'attendre Mike. Je quittais la table et me dirigea en courant vers les gradins. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais.

Au loin je voyais Hugo attendre. J'hésitais à me rapprocher. Mes jambes décidèrent pour moi et m'entrainèrent jusqu'à Hugo. Je m'assois à côté de lui. J'observais les joueurs de foot s'entrainer. Je n'ai pas regardé une seule fois Hugo. Après un long silence je pris la parole.

- Alors... Qu'est-ce que tu me veux?

- Hugo: Je veux te parler, et toi qu'est-ce que tu fais là?

Je le regardais enfin. Je ne comprenais pas pourquoi Hugo me posait la question.

- Je suis là parce que tu m'as dit de venir.

- Hugo: Tu es sur?

- Oui. J'étais juste curieuse de savoir ce que tu allais me dire.

"Hé moi je suis la reine d'Angleterre!"

Chut! Conscience à la noix. Je suis curieuse c'est tout. J'essaye de me convaincre, même si je sais que c'est inutile.

- Hugo: Bon d'accord. Maya comme je te l'ai dit sur le papier tu me manque. J'en peu plus, sans toi je me sens vide.

Je me sens défaillir. Je ne vais pas lui résister bien longtemps s'il continue à parler comme cela. Je suis tombé amoureuse de lui et je ne peux malheureusement pas le haïr pour ce qui c'est passé. Je me sens tellement faible face à lui mais je me sens aussi forte quand il est à côté de moi. Cela fait de moi une personne bizarre? Je n'ai jamais ressenti cela avant.

- Hugo sa ne sert...

Il m'interrompit en posant ses lèvres sur les miennes. Je me reculais​ mais Hugo avança. Si je me reculais​ plus j'allai finir allongé sur le banc. Ce qui n'est pas du tout dans mon intérêt. Des gens sifflèrent. Hugo se détacha de moi. Quand à moi je devais rougir comme une tomate.

Maya AndersonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant