CHAPITRE TROIS

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NDA :
Hello !
Vous vous apprêtez actuellement à lire 6641 mots, alors j'espère que vous êtes prêtes, (ou prêts) et que ça ne vous dérangera pas. C'est sûrement le chapitre le plus long que j'ai pu écrire, alors qu'on est qu'au début de l'histoire. Ne me demandez pas pourquoi, mais il fallait que j'écrive ce chapitre comme ça, je n'avais pas envie de le couper. Enfin bref,

Bonne Lecture !


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CHAPITRE TROIS

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Je lance un bref coup d'œil à mes semblables qui se chamaillent pour je ne sais quoi en sortant de la voiture, alors que j'appuie sur la sonnette de notre immense demeure familiale. Les deux grandes portes de celles-ci s'ouvrent au bout de quelques secondes pour dévoiler notre fidèle domestique, Mathilda. Cette dernière arbore un large sourire éblouissant quand elle me voit et je lui rends.

Owen et Mia échelonne rapidement les quelques marches pour atteindre notre hauteur et le visage de Mathilda se fait plus ravie à la vue des deux têtes blondes.

Bonsoir les enfants. Je suis ravie de vous revoir. s'exclame joyeusement celle que Mia et moi avions toujours considéré comme notre deuxième maman.

Bonsoir, Mathi ! Nous sommes tout aussi ravis de te revoir ! répond joyeusement Mia, avant de se rapprocher de la femme au carré, Dis, il y a quoi au menu ? Tu nous as fait ton délicieux gratin de pates italien ? Papa sait que c'est mon plat préféré, alors il a sûrement dû te demander de cuisiner ça. J'ai raison ? s'enquit ma petite sœur, les yeux pétillants.

Pourquoi est-ce qu'il choisirait ton plat préféré et pas le nôtre ? intervient Owen en toisant notre jeune semblable.

Mia roule péniblement des yeux et se tourne vers notre aîné.

Parce que je suis la plus petite, et accessoirement la préférée de papa. répond-elle avec fierté et certitude.

La blague. s'exclame presque Owen, Depuis quand ? ajoute-t-il en levant un sourcil. 

Je ne prends même pas la peine d'écouter sa réponse, que j'adresse un regard faussement dépitée et exaspéré à Mathilda qui étire un léger sourire amusé. Elle nous invite à entrer, et notre trio s'exécute sous les chamailleries non-sérieuses de la première et du dernier de la famille.

— Votre père vous attend dans le salon. nous indique Mathilda.

J'hoche la tête en la remerciant, puis me dirige vers la pièce principale de la maison, suivis de près par les deux individus qui ne cessent leur fausses disputes futiles. Et sûrement interpellé par leurs exclamations, mon père qu'est assis sur l'un des immense canapé qui occupe l'espace, tourne la tête dans notre direction.

Un sourire décoche mes lèvres, mais se rabaisse à la minute même où mon regard tombe sur une femme installé juste aux côtés du grand blond.

Mon frère et ma sœur l'ont vus aussi, puisqu'ils se sont tous les deux arrêtés net de parler. Un lourd silence s'installe, alors que nous dévisageons la personne qui est vraisemblablement connu à mon père, mais pas à notre égard.

Bonsoir, les enfants. commence mon père en se levant pour venir à notre encontre.

Il nous étreint chacun à notre tour très brièvement en guise de salutation, avant de lancer un furtif coup d'œil à celle que je considère longuement. Elle s'est levée et dévoile de longues et fines jambes cachées par un collant noir, assortit à une robe droite et moulante qui arbore un décolleté, de la même couleur. Ses cheveux sont coupés au carré et virent au marrons clairs, en raccord avec ses yeux qui adoptent à peu près la même nuance. Elle a l'air d'avoir la quarantaine.

RÉCONCILIATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant