CHAPITRE ONZE

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CHAPITRE ONZE

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                Une vive lumière vient se répandre sur mon visage, me forçant à ouvrir les yeux. Je suis directement aveuglé et bats plusieurs fois des paupières en me redressant lentement afin d'être en position assise et échapper à l'apogée du Soleil qui éblouit la chambre de toute sa splendeur. Je jette un coup d'œil à la vielle petite horloge posé sur la table de chevet à droite. 8h02. Il faut que j'appelle Livaï. Je quitte le grand lit dans lequel je suis emmitouflée, ôtant la lourde couette qui repose sur moi. Je relève mes cheveux en un chignon rapide, les attachant rapidement avec l'élastique à mon poignet. Je me lève ensuite et m'accapare de mon sac afin d'y saisir les vêtements que j'avais préalablement choisi pour ce petit week-end à la campagne.

Une vingtaine de minutes plus tard, je sors de la salle de bain après une bonne douche revigorante, un brossage de dents, un débarbouillage du visage et vêtue d'un col roulé en laine beige et une salopette en jean bleue, et les cheveux coiffés en une haute queue de cheval. Je chausse mes converse, puis quitte ma chambre pour de bon. Longeant ensuite le couloir, je passe devant les portes fermées de mon frère et ma sœur qui doivent sans nul doute être encore en train de dormir profondément. On a veillé jusqu'à tard pour parler pendant des heures et des heures, à rigoler jusqu'à s'en faire mal au ventre. Grand-mère en a même eu marre et nous a crié dessus, ne manquant pas de nous réprimander, aussi bien qu'elle le faisait à l'époque où nous étions encore des gamins. Et même si Owen n'était pas avec nous en ce temps-là, c'est comme si il avait toujours été là.

Tiens, bonjour. lance une voix féminine lorsque j'arrive dans le salon où une divine odeur flotte agréablement.

Je retourne le sourire que m'offre Isabella en lui répondant et avance jusqu'à elle dans la cuisine ouverte sur la grande pièce à vivre de la maison. La future épouse de mon père est devant la plaque de cuisson qu'est en fonction et sur laquelle se trouve une poêle.

Il faut que j'appelle Livaï.

Des pancakes. je souris, Cool. fis-je en m'appuyant sur le plan de travail juste à côté d'elle.

Oui, il est encore tôt. Mais je me suis dit que c'était une bonne idée d'en faire. dit-elle, alors que je regarde l'assiette où prône une pile de pancakes qui ont l'air très appétissant, Tu as bien dormi ?

Oui, et vous ?

La brune lève les yeux en esquissant un petit sourire mi-moqueur mi-amusé.

Hazel, enfin, d'ici 1 mois je deviendrai officiellement ta belle-mère. Et puis, depuis le temps qu'on se connaît...tu peux me tutoyer, ma belle. elle rigole gentiment.

Un rire traverse la barrière de mes lèvres et elle retourne le pancake qui cuit sur la poêle chaude.

Mais pour répondre à ta question, oui, j'ai bien dormi.

— Tant mieux. j'acquiesce simplement.

Ma future belle-mère lance un rapide coup d'œil vers le salon, semblant guetter les escaliers, comme pour s'assurer que personne ne va y faire son apparition. Puis, elle réoriente ses iris vers moi et un air soucieux déteint soudainement à l'entièreté de son visage.

RÉCONCILIATION DIFFICILE | LIVAÏ x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant