RÉCONCILIATION DIFFICILE | LIVAÏ x OC

CHAPITRE TRENTE

NDA : DÉSOLÉ DU RETARD !

Je vous poste 2 chapitres pour me rattraper !

Bon, je vous avoue que je suis pas fan de celui-ci mais il devait être écrit pour mieux introduire la suite.

Sur ce,

Bonne Lecture !

Et n'oubliez pas de laisser un vote si ça vous plaît !

CHAPITRE TRENTE

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PDV LIVAÏ

18 Avril.

Ça fait 3 jours que j'évite Peak, et inversement. Pas difficile de deviner que son baiser m'est resté en travers de la gorge. Je n'avais ni prévu, ni envie qu'elle le fasse. Elle oui, visiblement. Je l'ai repoussé et me suis directement barré aussi sec sans prévenir personne. Je ne voulais plus voir sa tronche rougie par l'alcool. J'en avais marre de la p*tain musique qui me bousillait les tympans et de la foule d'inconnus qui m'entourait. J'étouffais, alors j'me suis barré et me suis isolé. J'ai trouvé de l'inspiration pour composer et ce n'est pas si étonnant, car ça vient parfois quand je m'y attends le moins.

J'ai plus de thé à l'appart et c'est mon jour de repos, alors je fais quelques courses rapides avant de passer chez ma mère après, puis passer la soirée avec Isa et Furlan qui ont prévu un ciné maison. Heureusement pour moi, le supermarché n'est pas trop rempli, alors ça m'arrange pas mal. Non seulement parce qu'à part la capuche de mon sweat sur ma tête je ne suis pas vachement camouflé, mais aussi car je ne suis pas d'humeur à poser et parler avec les fans.

Après avoir pris une boîte de mon thé favori, je trace directement à la caisse et m'arrête à la première sur mon chemin. Il n'y a qu'une personne devant moi, une vieille qui papote avec la caissière comme si elles se connaissent depuis des lustres. Je les ignore et dépose mon article au bout du tapis en attrapant mon téléphone pour naviguer dessus.

Moins d'une minutes plus tard, on me dépasse et la personne s'arrête juste devant moi en déposant un petit paquet brillant sur le tapis, à quelques mètres plus loin de ma théine. Je fronce les sourcils et verrouille mon téléphone. Je relève la tête pour lui dire que même si elle était là avant moi, elle est partie, et j'ai pris sa place.

Sauf que quand la meuf au carré blond platine lève la tête à son tour, je me fige.

P*tain. Fait ch*er.

Elle a l'air tout aussi troublée et s'immobilise, les yeux agrandis de surprise.

De tous les endroits où on aurait pu se retrouver, il a fallu que ça soit dans un p*tain de supermarché.

Après 1 mois sans la voir, j'ai l'impression que ça fait des années. Juste une trentaine de jours, quelques semaines. Et pourtant, elle a l'air métamorphosé. Ses cheveux sont coupés à la perfection, court, au-dessus de ses épaules...et blond. Rien avoir avec son ancienne chevelure longue et brune. Va savoir ce qui lui est passé par la tête. Mais elle est sacrément jolie. Et peut-être encore plus que dans mon souvenir et depuis que je l'ai vu la dernière fois.

B*rdel.

Je ne sais pas exactement depuis combien de temps on se bouffe du regard, mais elle finit par étirer un petit sourire qui me pince le coeur.

— Salut, lâche-t-elle timidement.

— Salut, je réponds avec neutralité.

Je décide de détourner le regard et fais mine de regarder le tapis où prône ses articles. C'est à ce moment que je constate que ce qu'elle est partie chercher est une boîte de préservatifs.