Chapitre 32

552 20 15
                                    

[LAURA LEROY]Marseille, Décembre 2014

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

[LAURA LEROY]
Marseille, Décembre 2014

On va passer, Julien et moi, notre premier Noël ensemble. Je crois que je suis excitée comme une enfant à cette idée, tellement impatiente que j'ai dévalisé tous les rayons des magasins pour gâter mon chéri.

En parlant de lui, je me dépêche qu'il soit parti faire je ne sais quoi dehors pour vite cacher un de ses cadeaux, le Gris Montaigne de chez Dior. Je commence à fouiller dans le fond du placard à vêtements, histoire de trouver une petite cachette, mais je fronce les sourcils quand je fais tomber une grosse enveloppe de papier kraft. Je me penche pour la ramasser, et je fronce d'autant plus les sourcils quand je reconnais l'écriture de Julien, où il a sobrement écrit « plan Fabien »

La curiosité me prenant, je décide d'ouvrir cette enveloppe, et les bras m'en tombent quand je remarque tout ce qu'elle contient. Des plans détaillés du logement de mes parents, une liste de mes objets de valeurs, et leurs photos, ainsi que des dizaines de feuilles retraçant mes habitudes, mes déplacements et des informations personnelles. Je m'assois sur le lit, et les larmes me montent aux yeux.

C'est à ce moment que Julien arrive dans la chambre, se fige quelques secondes, visiblement mal à l'aise que j'ai découvert ses plans, avant de me les arracher des mains

Julien: où t'as trouvé ça ? Il me crache à la figure

-qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu me dois plutôt des explications, tu crois pas ?

Julien: putain... il marmonne dans sa barbe, et passe sa main dans ses cheveux

-ils avaient raison, c'est ça ? T'étais avec moi pour mon argent ? T'as jamais été sincère en fait, j'étais juste ta banque sur pieds. Je serre les mâchoires et des larmes coulent sur mes joues

Julien: ouais, au début, on devait te voler. Mais j'ai laissé tomber l'idée quand j'suis tombé amoureux de toi. J'ai toujours été sincère quand je te disais « je t'aime ». J'voulais te le dire depuis le début, mais j'y arrivais pas, j'avais peur de ta réaction, et que tu veuilles plus de moi

-et à raison ! Putain Julien tu m'as trahi ! Je hurle et je le pousse

Julien: je te promets que non, j'ai toujours été sincère avec toi ! J'suis bouffé par les remords depuis le premier jour

-et comment je pourrais te croire, maintenant ? Il veut me prendre dans ses bras, mais je le repousse. Ne t'approches pas de moi ! Il se recule, peut-être apeuré par le regard menaçant que je viens de lui adresser. Putain j'me suis mis à dos ma famille pour toi, alors qu'ils voulaient juste me faire ouvrir les yeux sur ta vraie nature... mais putain ce que je suis conne ! Ça te faisait jubiler de voir que j'avais coupé les ponts avec eux ? T'as dû être dégoûté quand ma mère est revenue vers moi à Noël

Julien: j'te jure que non

-mais arrête putain ! Assume un peu ! Toi qui prétends être un homme ! Je le pousse, mais bientôt il se retrouve plaqué contre le mur. Pourquoi t'as fait ça ? Ça te plaît de jouer avec les sentiments des gens ?

[SCH] 𝐅𝐔𝐒𝐈𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant