Chapitre 28 : Laisse-moi t'aider ?

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/!\ Présence de sujet sensible (le sujet sensible est spécifié à la fin, risque de spoil !)

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Je tournai la tête, en direction de la porte et tendis l'oreille, espérant peut-être entendre un bruit qui me permettrait de savoir si mon hôte allait revenir. Je poussai un soupir fatigué. Je finis par me lever et me diriger vers cette même porte, en très beau bois de chêne, et l'ouvris doucement.

La dispute semblait provenir de l'entrée, de l'extérieur même.

« Il semblerait que Tolis ait emmené son frère dehors pour le réprimander¬) »

Hmm.

Seuls quelques bribes de la conversation me parvenaient. Je retournai dans le salon, en ayant à nouveau fermé la porte et me rapprochant de la fenêtre qui donnait sur le seuil, m'accoudant contre le mur.

Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient mais je pouvais voir que c'était une dispute assez sérieuse.

Ils continuèrent à se hurler dessus pendant quelques minutes, tandis que je tentais de suivre l'altercation entre les deux, jusqu'au moment où Solène gifla son frère et le poussa hors du palier en lui criant quelque chose. Je le vis rentrer, en colère et claquant la porte. Quant à Tolis, je l'aperçus opérer un demi-tour et partir d'un pas furieux.

« Oulaaaaa ça s'est pas très bien passé, on dirait ( ゚Д゚) »

Non ? Tu crois ?

« Très drôle Soliès ( ͟ʖ )»

La porte grinça et je perçus un Solène maussade. Il tourna la tête dans ma direction et soupira.

« Toujours là toi ?, maugréa-t-il.

- Toujours, fis-je en levant les yeux au ciel, tu m'as laissé devant ma tasse de thé, je te rappelle.

- Oh, c'est vrai, j'avais oublié. Tu es complètement sorti de ma tête », se moqua le blond.

Il partit s'asseoir après avoir refermé la porte, comme si de rien n'était. Je me dirigeais vers mon siège et m'assis également, de nouveau face à lui.

« Bon, où en étions-nous ? », reprit Solène remuant son thé froid.

Je fronçai les sourcils, repérant directement ce qui clochait.

« Solène ? Y a-t-il un problème avec ton frère ? », demandai-je.

« Mais qu'est-ce que ???( ゚Д゚) »

Le cynérien releva les yeux de son liquide glacé pour me jeter un regard dédaigneux.

« Et je peux savoir en quoi cela te concerne ??, cracha-t-il.

- En rien, je te l'accorde. Ce n'est pas ma famille. Mais je sais reconnaître une personne triste, désemparée et apeurée quand j'en vois une, affirmai-je sans sourciller.

- Je ne vois pas de quoi tu parles, fit le jeune homme en haussant des épaules.

- Solène, écoute, je ne suis peut-être au courant de rien et la seule chose que je connais de toi est ton caractère extrêmement désagréable et irritant. Donc, oui, je ne suis pas la meilleure personne pour t'aider, mais je peux voir que tu as de graves soucis, répliquai-je en le regardant se renfermer sur lui-même au fur et à mesure de ma tirade.

Réincarnation d'une auteur schizophrèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant