Chapitre 63 : Pourquoi tous ces titres sont-ils des questions ?

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Je me retournai, à moitié éveillé, en quête d'un oreiller bien plus confortable que celui sur lequel ma tête reposait jusqu'ici. Je me sentais juste extrêmement fatigué, et désireux de replonger dans un sommeil salvateur. Je me déplaçai rapidement, tâtant tout autour de moi, l'air toujours ensuqué et mon cerveau complètement embrumé par le sommeil. Je pus finalement trouver ce que je cherchais, soulevant le bras de mon compagnon au sommeil lourd, afin de me glisser dessous pour laisser ma tête reposer sur son torse.

Qu'importe que je l'étouffe avec mon poids, au moins, je dormirais bien sur ses magnifiques abdos !

« »

Quel est ce regard outré que tu m'envoies ? J'ai besoin de dormir, lâche-moi !

« Je ne te pensais pas aussi... câlin en fait ? »

Peut-être parce que j'essaye d'avoir la paix ?

« Est-ce la venue du bébé qui t'a rendu aussi mou ? (⚆‿⚆) », s'enquit mon ami en rapprochant son énorme visage du mien.

Alors... cher Auteur... tu sais que certains de tes smileys sont littéralement effrayants ??

« Je sais ( ͡° ͜ʖ ͡°) »

Je levai les yeux au ciel d'épuisement.

Bon maintenant, arrête de me regarder pendant que je dors et laisse-moi dormir.

« Plus pour longtemps hoho ( ͡° ͜ʖ ͡°) »

Pardon ?

Quelques pleurs se firent entendre dans le silence précédemment calme et paisible. La porte s'ouvrit très délicatement, de manière hésitante, sur mon fils de presque deux ans dorénavant, portant un pyjama gris clair, en accord avec sa peau mate, dont un dessin représentant une tête de chat gris foncé se trouvait en son centre. Les larmes parsemaient son visage dodu et enfantin tandis qu'il tenait dans ses bras et serrait de toutes ses forces un chat en peluche beige, qui avait l'air de suffoquer à tout instant.

Je poussai un soupir, sachant que je ne m'endormirai pas avant un bout de temps. Je me levai à contrecœur, laissant mes cheveux dégringoler le long de mon dos sur mon pyjama, bleu pour ma part. Je pris le gamin moi-même dans mes bras pour le calmer, tandis que sa peluche tombait au sol dans un bruit étouffé ; de toute façon, je savais pertinemment qu'Orias ne se réveillerait pas à moins qu'un tremblement de terre n'ait lieu ou que je le pousse hors du lit.

Quel dormeur ! Ça me rappelait le sommeil de mon frère ou de mon père. Pourquoi les hommes avaient-ils en général le sommeil si lourd ?? Pourquoi devais-je être une exception ? À force, j'avais l'habitude.

« Bon, qu'est-ce qu'il y a ? Tu as fait un vilain cauchemar ? », demandai-je doucement, lui caressant les cheveux noirs, toujours debout au milieu de la pièce.

Le petit hocha la tête, serrant ma chemise de toute la force de ses petites mains.

« Tu veux en parler à ma ? », questionnai-je à nouveau.

L'enfant secoua d'abord la tête, tandis que je m'étais mis à marcher lentement dans toute la chambre, ne me souciant pas de réveiller mon compagnon toujours aussi profondément endormi, puis il se ravisa pour se mettre à parler d'une petite voix.

« J'ai... j'ai fait un... un... j'ai rêvé que... pa se faisait manger..., commença le petit en se remettant à pleurnicher.

- Manger ? Manger par quoi ? Voyons Alexis, pa ne se ferait manger par rien, pas même par un ours !, fis-je surpris, tout en tentant de le rassurer.

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⏰ Dernière mise à jour : 4 days ago ⏰

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Réincarnation d'une auteur schizophrèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant