Chapitre deux

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Samedi 20 avril, au QG des Avengers :

- Comme vous le savez, dit Steve, il ne nous reste plus qu'une seule base à fouiller, celle de Pologne, c'est notre dernier espoir de le retrouver. Wanda, Tony, Natasha et Clint vous venez avec moi, les autres vous restez à la base. Rendez-vous dans 15 minutes au Quinjet .

Sam prit la parole pour manifester son mécontentement :

- Steve ! Pourquoi je viens pas avec vous ?

- Parce que j'ai besoin que tu restes ici à superviser le QG, et si on ne trouve rien comme dans les dix dernières bases ça sert à rien d'être partie au complet !

Sam acquiesça et partit, il était tout de même frustré de ne pas venir avec les autres, il sentait que ça n'allait pas se passer de la même façon que les dernières fois.

Clint était au commande du vaisseau en survolant l'océan Atlantique, ils ne leurs restaient plus que deux heures de vol pour atteindre la base polonaise. Steve briefa son équipe sur le déroulement de la mission à venir.

Alice avait la tête qui tournait et sa vision se brouillait, elle alternait entre des phases d"évanouissements et de demi-conscience. Elle avait faim, soif, tiraillé par les menottes qui s'enfonçait toujours plus profondément dans sa chair. Personne n'était venu la voir depuis son réveil. Elle avait extrêmement peur ne sachant pas ce qui lui voulait à elle. Soudain elle entendit des pas, elle était soulagée qu'on ne l'ai pas oublié dans ce trou moisi mais elle avait aussi peur de ce qui allait se passer quand la personne franchira le bas de la porte.

Les pas se rapprochaient de plus en plus, elle se doutait que plusieurs personnes se tenaient de l'autre côté de la porte. Puis dans un bruit strident la porte s'ouvra laissant entrer dans la pièce des rayons de soleil qu'elle navait pas vu depuis son réveil. La luminosité soudaine lui piquait les yeux, l'obligeant à les fermer puis à les rouvrir une fois habitués. Elle y découvrit le visage de son geôlier et à cet instant, elle se rappelait de tout, la torture, les injections, les viols, ces souvenirs lui revenaient simultanément. Alice poussa un cri de terreur quand l'homme s'approcha delle, elle avait le coeur qui battait vite, trop vite, son corps tremblait de plus en plus fort. L'homme continua à s'approcher et prit Alice par le menton la forçant à le regarder.

- Tu es si belle Alice, dit l'homme en la regardant avec un regard pervers, dommage que nous devions nous séparer ici, tu m'a été tellement utile et je sais qu'à présent j'ai une place importante dans ton coeur.

Ces paroles révulsaient Alice, son corps fut parcouru par un sentiment de colère et de dégoût. Alice se décida à agir, elle rassemblait ses dernières forces et frappa de toutes ses forces avec ses jambes dans le ventre de Strucker. Il recula violemment et se rattrapa contre le mur. Alice hurla de douleur quand elle sentit ses liens s'enfoncer encore plus profondément dans ses chevilles. Strucker se sentit minable face à ses hommes qui venaient d'assister à cette scène. Il se devait dagir en conséquence pour ne pas perdre la loyauté de ces soldats. L'homme sortit un couteau et s'approcha d'Alice le faisant glisser le long de son visage puis de sa gorge, il continuait à descendre le long de son buste et s'arrêta au niveau de son abdomen. Il enfonçait lentement sa lame dans le corps d'Alice, il aimait la voir crié mais il aimait surtout voir se regard de terreur dans ses yeux, puis il sortit la lame aussi lentement qu'elle était rentrée avant de la replanter à quelques centimètres de sa première incision. Alice hurla de douleur et tomba inconsciente.

Une détonation força le Baron a s'arrêter puis il regarda le sang se propageait autour du corps mourant d'Alice. Il repartit en courant, en veillant à bien refermer sa cellule, pour être tenu au courant de l'attaque lancée contre la base.

- Mr ils nous attaquent, lança un des soldats présents dans la salle de contrôle, le bouclier est hors détat et la moitié de nos hommes sont morts !

- Qui ça « ils » ??

- Les Avengers. Il faut partir immédiatement ! hurla le soldat.

- Vous n'avez qu'à  partir bandes d'incapables !

- Faut-il évacuer la prisonnière ?

Le baron regarda le deuxième soldat puis le second qui était en train de déserter son poste.

- Non, laissez la et puis on a réussi notre mission, il ne reste plus qu'à espérer qu'elle soit déjà morte.

- Vu l'état dans lequel elle se trouve les chances sont élevées.

A bout de souffleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant