Chapitre 18

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Le repas n'était pas très élaboré juste des pizzas mais en ce moment Sam fessait découvrit à Alice des plats qu'elle n'avait jamais pu goûter et il commençait par les fast-foods.

- Alors Alice ?

- C'est vachement bon, je préfère tout de même celle au chèvre.

- Tu en avais jamais mangé ? s'étonna Barnes qui leurs avait fait l'honore de sa présence.

- Je te rappelle que Hydra n'était pas vraiment du genre à acheter des pizzas pour leurs prisonniers.

Personne ne savait si Alice fessait de l'humour ou si c'était à prendre au premier degré.

- C'était pour rigoler, pas la peine de faire cette tête.

- En même temps, on n'est pas habitué à ce que tu parles d'Hydra même si c'est de l'humour. dit Natasha.

- Comme quoi tout change.

- Au moins, il y a du progrès ! dit Tony.

- Ne t'attends pas non plus à ce que je te raconte tout .

- Ça aurait été trop beau pour être vrai !

Le reste du repas se déroula dans la bonne humeur et l'amusement, ça fessait du bien d'être à nouveau tous réuni. Une fois que chacun retourna à ses tâches, Wanda prit Alice à part.

Elle la conduit à l'extérieur du QG pour être sûr de ne pas être interrompue.

- Tu veux vraiment savoir ?

- Oui bien sûr.

- Ok mais promets moi de ne pas t'énerver.

- Tu commences à me faire peur.

- Promets-le !

- Je te le promet.

- Quand tu étais à l'infirmerie la dernière fois, moi et Steve sommes restés à tes côtés et à un moment tu as commencé à beaucoup t'agiter et vu la morphine que tu avais reçu tu ne pouvais pas te réveiller. Steve et moi, on pouvait pas te laisser dans ce cauchemar alors j'ai utilisé mes pouvoirs pour te faire voir des choses plus heureuses mais quand je l'ai fais, jai vu...

- Mon cauchemar.

Wanda acquiesça.

- Vu que tu en parles jamais, j'avais peur de ta réaction en l'apprenant.

- Tu l'as dit à quelqu'un ?

- Non juste à Vision et Steve mais je ne leurs ai pas raconté ce que j'avais vu.

- Tu as eu peur ?

- Oui. Quand j'ai assisté à une de tes séances de tortures ça ma fait froid dans le dos, j'ai mal dormi les autres nuits qui ont suivi. Je les revoyais encore et encore te faire du mal.

- Je suis désolée.

- Ce n'est pas à toi d'être désolé !

- Si et c'est justement pour ça que je ne racontes jamais mes cauchemars, je ne veux pas que quelqu'un d'autre souffre.

- Alice, je suis profondément navrée pour ce qu'ils t'ont fait. Personne n'avait imaginé ce genre de choses possibles et je n'avais pas imaginé à quel point ça devait être éprouvant de les revivre encore et encore.

- T'en fais pas pour ça et je ne t'en veux pas, j'aurai juste aimer que tu m'en parles plus tôt.

Les deux amies se prirent dans les bras pour trouver le réconfort que l'une et l'autre avaient terriblement besoin. Alice finit par se décoller de sa meilleure amie.

A bout de souffleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant