Chapitre 66

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Le souffle court, je refermais l'enveloppe délicatement. Avant même que je ne pense à quoi que ce soit, j'entrepris d'abords de rentrer à l'appart. Je ne voulais pas causer de drama dans le parking du centre. Je me voyais déjà entrain de soulever une voiture avec ma force de brindille et la jeter sur le premier passant qui me regarderait de travers.

Quand j'arrivais devant la porte, les clés avait tourné dans le bon sens, le paillasson n'avait jamais été aussi droit sous mes pieds et le hall ne m'avait jamais paru aussi vide. Le froid du métal de la poignée m'avait fait me rendre compte à qu'elle point je vivais. Je posa mes affaires dans l'entré, rangea mes clés et parti me faire du café, beaucoup de café. 

Comptait-il me le dire ? Comptait-il au moins le dire au Centre ? 

Il était malade. Voir même souffrant, et jamais je n'aurais pensé à lui comme étant alité ou ne serait-ce que pas dans son assiette. La sensation d'avoir prit un coup de batte dans le ventre et d'avoir porter deux tonne de riz sur les épaules m'avait fait me rendre compte à qu'elle point l'information était violente. Je m'assis sur la chaise du salon à côté de la petite table ou j'avais l'habitude de déjeuner avec Jisung et prit ma tête entre mes mains. Mon cerveau tournait à cent à l'heure et pourtant je pataugeais dans la boue. Que faire ? 

Feindre l'ignorance serait insupportable et je ne pensais même pas pouvoir le supporter quand je le reverrais

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Feindre l'ignorance serait insupportable et je ne pensais même pas pouvoir le supporter quand je le reverrais. La vérité était tout aussi dur à avaler. 

Le pot que j'avais installé quand j'avais commencé à recevoir les lettres de Hyunjin avait bougé par je ne sais quel miracle et me fit me rendre compte que mon café avait fini de couler. Les lettres avait été un sujet inévitables quand Hyunjin s'était remit de ses blessures. Je me rappelle encore de son regard à l'hôpital quand il m'avait avoué les avoir écrites et déposer devant chez moi. Tout le temps ou j'avais disparu, il avait vrillé, pour essayer de se raccrocher à quelque chose, il avait passé tout son temps à me chercher, m'écrire, se rassurer comme il pouvait face à mon départ et la trahison de Woojin. 

Je souri en repensant à l'étrange excuse qu'il m'avait sorti. 

" J'avais besoin de trouver un but, une voie, une fin. Et finalement, tu n'étais que mon commencement. Tu avais fais un pas plus loin pour me faire avancer à mon tour. "

Poète à ses heures perdues, il avait fini par me chasser à grand coup de pied de sa chambre, à cause de la honte ou d'une fragilité caché peut être. Je ne savais pas. J'avais essayé pendant longtemps de comprendre, de mettre des mots sur le comportement de tous le monde mais rien n'expliquait véritablement l'année passé. On était tous perdus, apeurés, seuls au milieu de ce monde beaucoup trop vaste pour nous. Notre frivolité me manquais. J'étais nostalgique de nos conneries sans peur du lendemain et des piques enfantins qu'on lançait à tout vas. Quand est ce qu'on avait vraiment arrêté de se mêler de nos cul ? Quand est ce qu'on à cru que notre avis ce devait d'être dit tout le temps ? A quel moment avait-on décider de devenir le héro de l'histoire des autres jusqu'à s'approprier leurs propres douleurs, leurs expériences traumatisantes ?

Mafia II ITERMINEIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant