Chapitre 8

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T/P : Waaaa...

J'avais réussi, après plus d'une heure, à parler avec le proprio pour faire venir un professionnel, qui a fini par me dire que quelqu'un avait probablement coupé l'eau de mon appart par mégarde. Une histoire de levier mal levé ou je ne sais quoi. Mingi est peut-être descendu à la cave pour l'électricité et il s'est trompé. Bref, c'est réglé. Je suis sous la douche. L'eau bouillante coule sur mon dos en frappant mes épaules durement. J'ai la tête complètement ailleurs. Faisons les choses dans l'ordre : Chan au café. Il est revenu pour me prévenir. Pour moi, j'ai beau être heureuse au fond de moi de l'avoir revu, le fait qu'il se soit déplacé à découvert m'effraie. De plus, il avait l'air complètement épuisé. Je sais bien qu'il ne dort déjà pas beaucoup mais là, c'était presque comme s'il ne dormait plus du tout. Et le mot qu'il m'a laissé... Si la mafia part vraiment en couille comme il me l'a dit, il doit être encore plus stressé et inquiet que ce qu'il ne laisse voir. Il m'a laissé son numéro...

Suite à ça j'ai croisé Jisung au feu rouge. En y repensant il n'avait plus la gueule d'une toilette mise en vente il y trop longtemps. Ses cheveux brun le rendent beaucoup plus banal. Mais ça n'empêche pas qu'il regardait le café. Je ne peux plus me cacher indéfiniment. Enfin, surtout qu'ils m'ont trouvé, c'est indéniable. Quand j'étais derrière le groupe de jeune je suis persuadé l'avoir aperçu pleurer. Et si c'était lui qui me suivait ? Ou quelqu'un d'autre... En parlant de ça, les lettres qui dorment sur mon meuble me triturent tout autant la tête. Elles sont menaçantes, mais en même temps, j'ai surtout l'impression que quelqu'un essaye de me parler et de me prévenir. Est-ce que ça pourrait être les garçons ? Ou alors quelqu'un d'autre. Au final je n'en sais rien.

Et enfin pour finir, Mingi. Je ne le connais pas depuis longtemps certes, mais je sais qu'il est gentil. Je ne peux pas pour autant lui expliquer toute la situation. Je ne peux désâment pas non plus devenir froide et distante du jour au lendemain.

Je dois être là depuis au moins une bonne heure. Mes mains sont toutes fripées alors que j'arrête le jet de la douche. Je sors et m'enroule dans une grande serviette. J'attache mes cheveux en un chignon mal fait et file m'habiller.

Une fois fait, je me pose devant la télé. Ce que j'ai lu chez Mingi, c'est la police qui en parle, donc les infos devrait bien parler de ça aussi.

Après un nombre de pub effarantes, le journal annonce enfin les titres. La pousse des carottes au Zimbabwe, une épidémie en chine, deux trois trucs sur l'automne qui arrive et enfin un complément d'enquête sur la plus grande Mafia de L'Asie.

Jusqu'au dernier tout semblait normal. Les photos qu'ils montrent ont été prise en caméra caché pour la plus part. Je reconnais le centre, certaine tête de personne qui passe la porte d'entrée, même le bar n'y échappe pas.

Tout la partie est tournée pour effrayer le peuple et les mensonge plus gros qu'un immeuble sont partout. On parle d'un dirigent tyrannique qui force c'est homme à mourir pour lui. D'enlèvement, de bagarre en pleine rue. Au final ils ne font que raconter ce que la police a cru comprendre sur fond de vérité.

J'éteins la télé et en me levant j'entends que l'on frappe à ma porte. Je ne me dépêche absolument pas et quand j'ouvre la porte c'est la surprise de ma vie qui me fait face. Et pour dire je n'ai jamais fêté mon anniversaire. 

Jinyoung : Bonjour T/P

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Jinyoung : Bonjour T/P.

Et il entre dans mon appartement. Je le suis à la trace alors qu'il observe partout sans aucune gêne.

T/P : Je ne crois pas t'avoir invité à entrer !

Il se tourne vers moi.

Jinyoung : Je ne crois pas avoir demandé.

Son t-shirt et son jean lui donne un air bien plus jeune et décontracté qu'avec ses tenues smoking. Il reste un vieux bouc et un mauvais père même si la nature la bien conservé. Jinyoung se frotte les tempes. Il est debout dans mon salon alors que la lumière du plafonnier l'inonde.

Jinyoung : Si j'avais pu ne jamais te revoir, je l'aurais fait crois moi.

Je croise les bras.

Jinyoung : Mais je t'en dois une, et je suis un homme de parole.

T/P : " Je t'en dois une " ? Juste ça ?! JE T'AIE ÉVITÉ L'EXILE CONNARD ! J'ai trahi mes amis et perdu tous ceux que j'aime pour sauver ton petit cul de bourgeois qui n'arrive même pas à reconnaître la personne qui lui a probablement sauver la vie !

Les mots sont sorties tout seuls mais bon dieu, ce que ça fait du bien... Il fronce les sourcils.

Jinyoung : Si tu veux. Je ne suis pas là pour te voir te morfondre sur ton sort juste parce que tu n'as pas réfléchi plus de trente secondes avant de te jeter dans la gueule du loup.

Je m'approche de lui presque en courant. Et alors qu'il ouvre les yeux, c'est mon poing qui rencontre sa joue.


-------Fin du chapitre huit---------

906 mots

|corrigé|

Mafia II ITERMINEIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant