seven

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! PRESENT !

dimanche 06 mars 2016 ▬ virginie

nevan's head

J'enlève ma capuche puis entre dans l'hôpital. Hier, on a parlé comme si tout était normal avec mamie.

Comme si je vivais encore ici, comme si j'étais encore une lycéenne. Comme si je n'avais pas des fans qui n'attendaient que de me revoir.

Comme si tout allait bien.

Et je me sens mieux quand je suis avec elle. Je peux être moi. Je n'ai pas à me dire ''mince, est-ce que j'ai oublié ça, ou est-ce que je n'étais pas au courant ?'' parce que ça fait si longtemps que je ne suis pas rentrée ; ou ''pied droit, pied gauche, ne tombe pas sur le tapis rouge'' ; ou encore ''concentre toi, ne fais pas de fausse note, ne te trompe pas dans les paroles''.

Parce que je ne peux pas la décevoir mamie.

Rose : Ah ma petite chérie ! Que me vaux l'honneur de ta visite ?

Nevan : J'avais juste envie de te voir, mamie.

Je lui embrasse la joue et pose une boîte de nos chocolats préférés sur sa table, en lui faisant un clin d'oeil.

Rose : Tu n'as pas de devoirs à faire ?

Nevan : Ils sont déjà fait.

Rose : Tu as toujours été très sérieuse, c'est vrai. Ton petit ami va bien ?

Nevan : Tu parles de Cameron ?

Rose : Et bien oui ! Tu n'en as pas d'autre, si ?

Nevan : En fait .. on n'est plus ensemble.

Rose : Oh. Vraiment ? Depuis combien de temps ?

Nevan : Hum .. quelques semaines.

C'est pas beau de mentir. Mais comment lui expliquer vraiment ?

Rose : Qu'est-ce qui c'est passé ?

Nevan : Une rupture normale. Tu sais, à part papi et toi, je ne connais pas grand monde qui passe sa vie avec la même personne.

Elle se met à rire. Je la regarde en fronçant les sourcils.

Rose : Ne le dis pas à ton grand père, mais .. Je suis sortis avec un certain Jacob, avant lui.

J'éclate de rire.

Nevan : Raconte moi !

Elle s'assoit bien, passe ses doigts dans ses cheveux gris puis me sourit, et prend ma main.

Rose : Jacob était un joueur de foot, un peu comme la vedette du lycée, très agréable à regarder d'ailleurs ! Un jour, je regardais l'entraînement avec mes amies de l'époque et je me suis pris le ballon. Tu devines la suite ? Il est venu me voir, s'est excusé, et pour se faire pardonner, m'a payé un milkshake au repert des adolescents à cet époque ; un peu comme les starbucks d'aujourd'hui. Qui était le serveur, à ton avis ?

Nevan MasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant