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Au cœur de la guerre, alors que le dernier ami qui lui restait s'est engagé dans l'armée, son inactivité commençait a lui peser.
Mais avec la guerre vient la perte, la tristesse, l'inquiétude, l'impatience et la solitude.
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Un chapitre par se...
Warnings : Mention de mort, tristesse et chagrin, mention de deuil.
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Deux ans sont passés depuis le premier appel de Margaret Carter. Deux années durant lesquelles j'ai dû gérer les études de lettre et la solitude. J'ai essayé de sortir le plus possible, avec Tayna ou seule. J'ai longtemps refait le chemin que James et moi prenions quand il était encore à Brooklyn.
En parlant de James, le mois dernier Margaret m'a appelé pour me dire que Steve partait en mission pour le retrouver. Elle m'a demandé de rester optimiste et de croire en mes amis.
Grâce à la nouvelle radio que j'ai acheté avec Tayna j'ai pu me tenir au courant de certaines choses. Beaucoup d'informations arrivent des camps, il a été dit que la semaine dernière l'équipe de Captain America était revenue de sa mission. Or Margaret ne m'a donné aucune nouvelle, et aujourd'hui je n'en peux plus, je tourne en rond depuis midi, la radio allumée et le son à fond.
J'ai décidé de m'atteler à une activité culinaire pour éviter de devenir folle, dans l'attente d'un appel ou d'une quelconque nouvelle de la part de la radio. Alors que la cuisson avait tout juste commencé le téléphone sonne. C'est C'est précipitation que je me dirige vers le salon, sans oublier d'éteindre mon four afin de ne rien faire brûler. Le téléphone a la main, tremblant d'impatience.
- Margaret ?Demandais-je à la hâte. Un petit rire retenti àl'autre bout du fil. Mon esprit se mêle entre confusion et soulagement. Ce rire je le connaistrès bien. - Je ne pensais pas que tu m'auraisremplacé aussi vite.Me mon ami faisant mine d'êtrejaloux. - Steven comme je suis heureuse de t'entendre !Me réjouis-je tout en m'asseyant sur mon canapé.J'ai entendu que ça fait une semaine que vous êtes de retour, je commençaisàm'inquiéter.C'est faux, je me suis inquiété dès le premier jour sans nouvelle. - Je suis désolé Mary.Me souffle-t-il. - Ce n'est pas un drame, le principal c'est que tu ailles bien. - Non je suis vraimentdésolé.Insiste-t-il, mes sourcils se froncent à la seconde où j'entends un reniflement de la part de mon ami. - Steve, qu'est-cequ'il se passe ? La mission a échoué ? Ce n'est pas ce que j'ai entendu, ils ont dit- - Bucky n'est pas rentré.
Mes oreilles bourdonnent, ma vision devient floue. Est-ce que ce sont les larmes ou juste mon cerveau qui n'arrive plus à assimilé quoi que ce soit. Ma tête tourne affreusement vite, mon cœur semble avoir raté son rythme habituel, il est perdu entre un rythme trop élevé et l'arrêt. Je sens que l'on me parle encore par le biais du téléphone, mais ce n'est qu'un son lointain. Le combiné me glisse de la main et s'étale sur le canapé. Ce n'est pas possible, James était censé revenir, il me l'a promit, il m'a assuré qu'il reviendrait sain et sauf. Il ne peut pas me quitter comme ça, pas après cette lettre, pas après ce qu'il m'a écrit. Mon estomac semble se retourner, le mal est tel que je me pli en deux. Je me mords la main afin d'éviter de faire une seule bruit. Je ne veux pas que Steve m'entende dans cette état. Lorsque je reprends conscience, je prends le combiné et le recolle à mon oreille. Steve semblait continuer à parler.
- Je n'ai pas réussi à le rattraper, il est tombé du train Mary. Pleure-t-il. L'envie d'être à ses côtés et de le serrer dans mes bras est tellement forte que je ne sais quoi répondre. - Steven.. Je- - J'aurais aimé te le dire de vive voix et être auprès de toi. Mais cette dernière semaine je tentais de- - Je comprends Steve, je comprends.Murmurais-je, la respiration toujours aussi saccadée. Je t'en pris, reviens vite. Le suppliais-je tout en tentant de gérer ma respiration. Une boule s'estformée dans ma gorge. Je crois que je fais une crise de panique. - Les cinq minutes se sont écoulées Mary.. - Je t'envoie toute la protection qu'ilm'est possible de te donner. Lui dis-je avant d'entendre les derniers bip du téléphone.
Je lâche de nouveau ce dernier et laisse échapper les premiers sanglots. Je m'autorise enfin à extérioriser toute la peine, le mal, la tristesse, la colère. Les mains tremblante, la tête bourdonnante je hurle, la boule dans ma gorge me faisant extrêmement mal. Je ne fais plus attention à rien, mon maquillage coule et recouvre entièrement mes joues, mes larmes coulent jusque dans mon cou. Mon corps se traîne et glisse par terre, mon dos repose désormais sur l'assise du canapé. Assise à terre mes larmes ne cessent de couler. Je me tiens le ventre tellement la douleur est forte. Une partie de moi s'est brisée, mon cœur me fait mal. J'agrippe mes cheveux, mais je ne sens rien, les douleurs dans ma gorge, mon ventre et mon cœur sont bien trop fortes.
