ᵐᶜᵘ 𝙍𝙖𝙫𝙞𝙫𝙚𝙧 𝙇𝙖 𝙁𝙡𝙖𝙢𝙢𝙚 » ᵀᵉʳᵐᶤᶰᵉ́ᵉ

1.7 / Coïncidence ❂

1.7 || Coïncidence

Troisième chapitre et
rencontre d'un nouveau
personnage.
Bonne Lecture !

Mary Collins | 1952

Après une semaine complète à détailler les registres que Ricker a donné à Mary, aucune ligne ne comptait un Paul Fitz. Le dossier restitué à son propriétaire, Mary comprend que les acheteurs risquent de retirer leur offre si la substance n'est pas prête. Ils n'avaient pas beaucoup de délais de base, et avoir perdu tous les bocaux remplis de leur produit miracle ne va pas les aider.

Dans le désespoir, Margaret a supplié le directeur de la SSR pour avoir un peu d'aide. Lorsque ce dernier est entré dans la pièce qui leur sert de laboratoire, l'ambiance s'est légèrement tendue. Mary Collins n'avait aucune envie de se retrouver face à cet homme. Les muscles tendus, le regard froid, la bouche asséchée, Mary ne se sentait absolument pas à sa place. 

Ce n'est pas le fait que l'homme soit haut placé, non. Et ça Margaret l'a comprit assez facilement, alors elle prend la parole essayant de laisser son amie reprendre son souffle et ses esprits. 

- Merci pour votre présence. Déclare-t-elle avec un ton trop neutre pour montrer si elle est vraiment heureuse de sa présence. 
- Vous m'avez parlé d'un sujet important Mlle Carter. Dit-il sans lancer un seul regard aux autres personnes dans la pièce. Howard s'avance donc et commence les explications. 
- Et c'est pour cela qu'avec Margaret et Mary nous cherchons cet homme. Termine-t-il. 
- Paul Fitz vous avez dit ? L'équipe hoche la tête, sentant le dénouement dans l'histoire très proche. Son corps a été retrouvé dans son appartement au beau milieu du salon. 

L'équipe tombe des nus. D'après Chester Phillips, Fitz aurait été assassiné dans son appartement la nuit dernière. Les épaules baissées, le regard cloué sur le sol, Mary ne comprend plus rien. 

- Mademoiselle Collins ?  Intervient Jarvis en entrant dans le laboratoire. La jeune femme hoche la tête l'invitant à continuer. Vous avez reçu un appel à la réception. L'équipe fronce les sourcils. 
- Collins ? Vous êtes Mary Collins ? Demande Chester Phillips se rendant compte de qui est la jeune femme devant lui. Cette dernière ne sait pas quoi dire et Chester ne dit rien de plus d'ailleurs. Mary évite la conversation en s'avançant vers Edwin Jarvis. 
- Qui est à l'origine de cet appel ? 
- Votre meilleure amie ma chère. 

Mary file donc à la réception et rappelle son amie seulement pour que cette dernière lui apprenne, plus ou moins, le décès de Fitz. Elle remercie tout de même la jeune femme et redescend vers le laboratoire. 

Sur la route du retour elle croise le directeur Phillips qui l'arrête gracieusement d'un geste de la main. 

- Mademoiselle Collins ? Demande-t-il. Puis-je vous parler ? 
- Que se passe-t-il ? 
- Je tenais à vous adresser mes condoléances pour vos pertes lors de la guerre. Dit-il d'un ton grave. Soudain, l'homme devant elle lui paraissait moins désagréable. Vous savez. Reprit-il avant de se racler la gorge. Le soldat Barnes parlait très souvent de vous. Mary fixe le directeur des yeux, partager entre l'envie d'en entendre plus et celle de le voir se taire immédiatement. Il racontait qu'il regrettait d'être parti sans tenter sa chance. S'en était trop, Mary se laisse submergée par ses émotions et de petites larmes coulent sur ses joues. Je tenais à vous le dire. Mary reprend sa respiration après deux trois sanglots puis relève la tête. 
- Merci Monsieur Phillips. 

Bien qu'elle fut complètement retourné par cette confession, Mary en est légèrement rassuré. Cela signifie qu'elle n'était pas la seule dont le cœur était éprit. En retournant dans le laboratoire, le ventre légèrement retourné et les yeux embrumées, Mary retrouve son équipe fouillant la pièce de fond en comble. 

- Que se passe-t-il ? Dit-elle en fronçant les sourcils. 
- Chester est parti il y a deux minutes en nous disant qu'un morceau de tissu avec un logo avait été retrouvé dans le salon de Fitz. 
- Donc ? 
- Howard est persuadé que les assassins de Fitz seraient les voleurs de notre laboratoire. Explique Margaret sous le regard perplexe de Mary. 

Cette dernière se joint néanmoins à eux et commence à fouiller aussi. Mais ils ne trouvent rien, et au bout de deux heures c'est déjà le moment pour tout le monde de rentrer chez eux. Howard refuse et ordonne à Jarvis de raccompagner ses deux coéquipières.