[EN REPUBLICATION] Je m'en fais la promesse... Je te retrouverai !

🙄Chapitre 7💗

Chapitre 7

~6 septembre 1942 ~

« Rien ne vaut une Bièraubeurre pour se remettre de ces tours ! » Harry donne un conseil à Hermione en troisième année, sans se douter qu'il se servirait plus tard des informations qu'elle lui donnerait pour revenir un peu plus de 50 ans en arrière.

Le jeune maître de la mort avait beau avoir vécu une guerre et survécu à Lord Voldemort sept fois consécutives, la propriété magique de ce chiffre ne l'aiderait pas à repousser la limite du temps qui s'écoulait si vite. Les 24 heures d'un jour ne pouvaient pas être plus. Ni 30, ni 50. Seulement 24. Ce qui ne l'arrangerait clairement pas, songeait-il alors qu'il rangeait ses affaires après son cours de soin aux créatures magiques.

Il salua le professeur et se dirigea vers la Grande Salle d'un pas lent. Il réfléchissait. D'un côté, il y avait ses révisions pour ses deux options. De l'autre, il y avait la vie qu'il voulait se créer ici. Rapidement, la deuxième partie passa à l'Oubliettes durant sa première semaine, si bien qu'il parla très peu avec Louise ou Hagrid, et encore moins avec l'objet principal de ses pensées, même s'il s'était promis de le faire plusieurs fois. Il passa le plus de temps possible à la bibliothèque ou dans sa chambre, à étudier ses cours ou quelques rares fois les papiers que Hermione lui avait fournis pour sa vie en 1942.

Une fois attablé à côté de Louise, il ne décocha pas un mot. Il pensait à la manière de contacter une autre année, qu'il n'avait pas encore trouvé. Il avait tourné et retourné ses papiers. Rien à faire. Les seules choses qu'il y trouvait étaient là pour compléter le personnage qu'il avait inventé pour pouvoir intégrer Poudlard. Pas de note stipulant qu'il avait inventé le moyen de communiquer avec des années. Harry soupira une dernière fois avant que Louise n'exige une explication quant à son voyage vers la lune.

— Désolé, grimaça-t-il avant de laisser échapper un « oups ».

Il releva la carafe de jus de citrouille à temps pour ne pas en renverser à côté de son verre. Il retint son soupir avant d'ouvrir à nouveau la bouche.

— Disons que les révisions pour mes tests de runes et d'arithmancie sont assez longues et épuisantes.

— Viens ce soir, affirma-t-elle avec un regard appuyé pour l'élève qui lui faisait face.

Harry ne comprit pas tout de suite de quoi elle parlait, avant qu'elle ne continue sur la « fête » que Slughorn donnait. Il avait dû lui en parler pendant la semaine et oublier après. Il ne savait pas si elle venait elle-même.

— Ça te permettra de décompresser, et au pire tu disparaîtras après un ou deux verres, comme Jedusor le fait souvent.

Louise haussa les épaules en disant ces mots, comme si elle y avait été habituée. Et Harry, entendant le nom de celui qui le hantait même dans ses révisions, soupira.

— Tu as raison, acquiesça-t-il. De toute façon je ne vais pas pouvoir apprendre grand-chose avec ma fatigue.

Il esquissa un sourire complice que la jeune femme lui rendit, avant de noter l'heure sur sa montre. Ils étaient presque en retard. Se levant rapidement, ils attrapèrent leurs affaires pour se dépêcher d'aller au troisième étage. Ils avaient Sortilèges, et le professeur Salmonscale n'allait pas apprécier un retard. Il tolérait à peine celui de Tom Jedusor, alors il n'allait pas le faire pour le nouveau.

Quand ils arrivèrent dans le couloir, après avoir pris des détours à cause des escaliers, les élèves attendaient toujours. Harry laissa échapper un léger soupir, puis une grimace, quand Walburga vint l'aborder, presque guillerette.