🙄Chapitre 5💗

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Chapitre 5

~2 septembre 1942~

« Un animal, Harry, a un esprit, qu'il soit transformé à partir de rien ou non. Magie le lui donne volontiers, elle en a en réserve. » Hermione, en sixième année, alors qu'il lisait des notes écrites par Severus Rogue sur son livre de potion.

Quand Harry se réveilla le lendemain, il ouvrit les yeux sur un endroit qu'il ne connaissait pas avec la sensation d'avoir été épié. Il essaya de ne pas paniquer tout en se redressant à toute vitesse pour tendre son bras armé vers quiconque l'aurait kidnappé. Puis il se rappela. Il n'était plus en 1998, il était revenu en 1942 et entré à Poudlard pour reprendre sa scolarité aux côtés de Tom Jedusor. Il avait pris une potion pour ne pas trop ressembler à sa famille, même si le fait d'être maître de la mort aidait déjà.

Le jeune homme se rassit sur son lit, se sentant idiot d'avoir tendu la baguette qu'il avait achetée pour Poudlard vers des murs vert pale et vides de tout ennemi. La seule âme présente était celle de son hibou, qui le regardait avec l'air de dire « nourris-moi avant que je ne t'attaque ». Harry secoua la tête avant de se lever pour obéir à cet ordre sous-jacent.

— Tu sais que tu ressembles de plus en plus à ton homologue Malefoy, hmm ? s'enquit-il tout en le grattant sur la tête.

Le hibou grand duc lui lança un regard encore plus noir, ce qui le convainquit de la réalité de sa supposition. L'âme du blond avait d'abord été celle d'un hibou grand duc.

Harry se dirigea ensuite vers la porte qui faisait face à son lit et l'ouvrit sur une salle de bain qui serait la sienne pour les trois prochaines années. Il sourit, ravi d'en avoir une pour lui tout seul, même s'il ne savait guère ce que cela signifiait.

Retournant près de son lit, il chercha ses lunettes, avant de se souvenir qu'il n'en avait plus besoin. Puis il voulut attraper la montre qu'il avait dû poser sur la table de nuit, à droite du lit, contre le mur qui avait la seule fenêtre, mais il se rendit compte qu'elle était déjà à son poignet.

Six heures du matin, soupira-t-il, sifflant par automatisme de guerre – il préféra croire que ça lui venait de la guerre, plutôt que de la facilité avec laquelle il parlait cette langue.

Secouant la tête, il se jura de réussir sa mission, et ainsi, il n'y aurait pas de guerre. En tout cas, pas celle qu'ils avaient connu. Il sourit avec détermination avant de ranger ses affaires d'un coup de baguette, qu'il tenait toujours entre ses doigts. C'était l'avantage de savoir faire de la magie sans l'utiliser, il pouvait pratiquement tout faire avec.

Un peu plus tard, il était enfermé dans sa salle de bain – un automatisme encore, mais pas le même – et se tenait devant son miroir en souriant. C'était magnifique, ce qu'il pouvait faire à ses cheveux avec un peu de bonne volonté, depuis qu'il avait bu cette potion quelques jours auparavant.

Satisfait, il ressortit de la salle d'eau pour attraper son sac de cours. Il vérifia rapidement son contenu, mais il n'avait de toute façon pas son emploi du temps et décida de n'en rien changer. Il pourrait toujours téléporter ses affaires à lui s'il n'avait pas les bonnes. Il n'oublia pas de libérer son hibou grand duc pour qu'il rejoigne ses compagnons dans la volière. Il lança un sort rapide sur la fenêtre pour qu'elle s'ouvre à l'arrivée de son animal. Avant de partir déjeuner, il prit le temps de discuter un peu avec Conrad, le jumeau blond, tandis que l'autre roupillait comme un bien heureux. Il s'entendrait bien avec Chelsea, pensa Harry en souriant.

Il salua un peu plus tard l'homme avec qui il parlait, ne voulant tout de même pas arriver en retard à son premier cours. Un coup d'œil à sa montre suffisait à le faire partir.

[EN REPUBLICATION] Je m'en fais la promesse... Je te retrouverai !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant