Chapitre 2
~ 31 août 1942~
« Les serpents sont intelligents, vous savez ? » Harry, à Fred et George, peu après la guerre.
Lorsqu'il sentit un froid glacial contre sa joue gauche, Harry sut que quelque chose n'allait pas. Il visait les Trois balais, et se retrouvait... il ne savait trop où. Décidément, les transports sorciers n'étaient pas pour lui. Seul les balais semblaient apprécier notre sauveur national. Il gémit en se redressant, ankylosé de partout. Il papillonna des yeux, mais son environnement resta flou. Grognant, il chercha ses lunettes sur le sol.
Seulement, il les trouva sur son nez un peu plus tard. Perplexe, il les retira pour les observer. Il les essuya plusieurs fois, les remit. Rien ne marchait. Elles n'étaient pas cassées, ni sales. Puis, un sentiment le frappa. Il enleva ses lunettes une dernière fois, vérifiant son hypothèse. Il eut raison : il n'avait pas besoin de ses lunettes pour voir autour de lui. En tout cas, il voyait beaucoup mieux sans.
En se tournant à droite, puis à gauche, son sang ne fit qu'un tour. Il dut se rendre à l'évidence : il attirait vraiment les problèmes. Au lieu d'un bar chaleureux, en compagnie de sorciers habillés élégamment en toute occasion, le jeune homme se retrouvait au milieu de Poudlard, avec les rats, l'eau sale, et surtout, un Basilic en épée de Damoclès au dessus de sa tête.
Harry fit bien attention à être le plus silencieux possible alors qu'il cherchait la sortie. Il ne pouvait pas transplaner depuis Poudlard à cette époque-ci, à cause du directeur et de son adjoint qui dirigeaient le château. Le jeune homme vérifia sur la montre que lui avait légué Albus Dumbledore quel jour il était arrivé. Il était bien près de minuit, un 31. la rentrée approchait fortement. Harry devait trouver un moyen de sortir sans se faire repérer. Ensuite il devrait penser à prévenir le directeur Armando Dippet de son inscription.
Enfin ça, c'était sans compter une altercation avec le Basilic, alors Harry devait foncer.
— Qui ose venir troubler mon repos ? claqua une voix caverneuse.
Et merde, trop tard, pensa l'adolescent en se figeant. Vite Harry réfléchit, réfléchit...
Alors que le Harry en question se dépêchait de trouver une réponse, le Basilic vient s'enrouler autour de lui.
— Je... commença-t-il très élégamment, alors que les battements de son cœur s'accéléraient.
— Un parleur... aurais-je affaire à un deuxième héritier ? siffla alors le Basilic
À ce moment précis, Harry se souvint que Tom Jedusor n'avait ouvert la Chambre des Secrets que lors de sa cinquième année... il n'avait donc peut-être pas entièrement corrompu le Basilic. Harry serra les papiers que lui avait fourni Hermione, glissés dans sa poche.
— Je suis Cedric Jones, seigneur Basilic, se présenta alors Harry, après avoir inspiré profondément.
— Cesse donc de t'affoler, jeune parleur, regardes-moi, je ne suis pas mortel pour ceux qui me comprennent.
Harry, s'il ne crut pas entièrement ces paroles au début, finit tout de même par se détendre. Il conta alors la raison pour laquelle il pouvait parler fourchelang.
— L'un des derniers héritiers de l'illustre Salazar Serpentard m'a fait accidentellement « don » de certains de ses pouvoirs, dont le fait de parler fourchelang, expliqua-t-il alors. C'est aussi de sa faute si je suis ici aujourd'hui, même si j'aurais dû être à Pré-au-lard.
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[EN REPUBLICATION] Je m'en fais la promesse... Je te retrouverai !
FanfictionLe règne de Voldemort a pris fin, pourtant, Harry Potter n'en est pas aussi réjoui que l'on pourrait le croire. Les pensées du Sauveur du monde sorcier sont devenues bien vides depuis la mort de son ennemi juré. La petite voix qu'il avait l...