🙄Chapitre 8💗

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Chapitre 8

7 septembre 1942 ~

« Il n'y a que deux choses sûres dans l'état des choses, Potter. La première, l'amour que tu lui portes. La deuxième, il ne faut jamais dire jamais. » Drago Malefoy, à un élu national amer.

Le lendemain matin, Harry ne se souvenait plus de rien de la soirée de Slughorn. Il se remémorait bien son stress avant que la porte ne s'ouvre, puis le trou noir. L'euphorie avait dû avoir raison de lui.

— Et peut-être aussi l'alcool, grimaça-t-il en notant qu'en plus, il avait remarquablement bien dormi.

Il ne s'était réveillé qu'à 10 h le samedi, après une nuit complète. Mais notant également son mal de tête carabiné, il se promit qu'il ne toucherait plus jamais à un verre sans être sûr que cela soit inoffensif. Sa santé mentale était déjà suffisamment abîmée. Il se redressa ensuite dans son lit, baillant. Seulement un quart d'heure plus tard, il était douché et prêt, montant dans la Grande Salle petit-déjeuner. Il y fut interpellé par Louise, qui lui demanda où il était passé la veille, pour la fête de Slughorn.

Harry haussa les épaules avant de s'asseoir à côté de son amie, qui avait déjà presque fini de manger.

— Je t'avouerais que je ne me souviens de pratiquement rien d'hier soir, mais je suis bien venu.

Louise sourit en prenant un air énigmatique avant de lui confier qu'elle n'avait pas beaucoup de souvenirs non plus, juste des flashs lui montrant qu'elle s'amusait bien avec Abraxas Malefoy.

— Vous vous connaissez beaucoup ? s'enquit Harry, ne voulant pas que le sujet dévie à nouveau sur lui et son trou noir complet.

— Un peu, expliqua la rousse. Les professeurs nous mettent souvent ensemble pour les travaux pratiques en duo. Mais on ne se parle pas beaucoup en dehors des cours.

— Hmm, fit Harry, trop fatigué pour répondre quelque chose de plus constructif.

Il se tartina du beurre de cacahuète sur du pain grillé, comme il en avait pris l'habitude depuis qu'il était arrivé ici. Et dire qu'il n'y en avait pas à son époque.

— Qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ? s'enquit Louise en se servant un verre d'eau.

Nouveau haussement d'épaules.

— À vrai dire, je comptais retourner à mes révisions et terminer mes devoirs. Mais si tu veux on peut aller se balader à l'extérieur.

— Peut-être, mais je ne pense pas qu'il fasse assez chaud pour le moment, répliqua Louise en souriant.

— Bien sûr, comme si tu n'aimais pas les balades nocturnes, ricana Harry avant d'ajouter : on peut donc faire une partie d'échec version sorcier devant le feu de la salle commune – parce que tu as si froid. Et, bien entendu, tu me laisses gagner.

— Dans tes rêves, grogna la jeune fille. Ce seront mes premières victoires !

Harry lui jeta un long regard qui sous-entendait « je ne te crois pas ». Puis son attention se décrocha de son amie pour se poser sur un adolescent très mal coiffé qui le fixait de ses beaux yeux noir obsidienne. Il pouffa doucement, pointa sa propre tête de la main pour faire comprendre à l'autre qu'il devrait faire quelque chose avant que quelqu'un ne le voit.

Louise se retourna en le voyant faire, pour savoir à qui il parlait, mais ne trouva personne. Elle sembla souffler de dépit, mais ne dit rien à son ami, qui l'en remercia. L'adolescent guetta la deuxième arrivée de son camarade mais il ne revint jamais dans la Grande Salle.

[EN REPUBLICATION] Je m'en fais la promesse... Je te retrouverai !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant