Chapitre 12
~ 5 octobre 1942 ~
« Le temps n'est qu'un outil de plus, il faut simplement savoir le modeler » Albus Dumbledore, à Sirius Black. (dans une autre fanfiction que je publierai un de ces quatre).
Harry se réveilla brusquement un vendredi matin avec la sensation d'avoir été épié. Et en se redressant, il eut la preuve que c'était bien le cas. Devant lui, Tom se tenait contre une porte qu'il ne reconnaissait pas. Les bras croisés, il semblait vouloir adopter une attitude nonchalante sans y arriver réellement. Le jeune homme voyait dans son regard fuyant et dans sa grimace qu'il n'était pas très à l'aise.
Il décida donc de le laisser tranquille quelques minutes et entreprit de regarder autour de lui pour savoir où il était. Il ne reconnut rien de la chambre dans laquelle il était, mais à voir sa grandeur, il devait être dans la Salle sur Demande. Il n'eut pas le temps de poser une question au prince des Serpentard que celui-ci souffla d'une voix froide qu'il devait se lever.
Harry comprit vite qu'il devait obéir quand Tom darda sur lui un regard noir, bien qu'il y décelait encore cette petite lueur indescriptible. Une fois debout, le grand brun alla se poster juste devant l'autre pour savoir ce qu'il faisait là.
— Il me semble qu'hier, tu ne savais plus où se trouvait ta chambre. Je voulais être sûr que tu le saches aujourd'hui.
Tom fixa son camarade sans vraiment savoir quelles émotions l'animaient. Il voulait être en colère contre lui, parce qu'il ne se semblait pas se rappeler grand-chose de la veille. Mais il y avait aussi cette reconnaissance qui résonnait en lui à chaque fois qu'il accrochait son regard. Rapidement, Cedric lui posa toutes sortes de questions sur la veille, auxquelles le Serpentard ne voyait pas quoi répondre.
— Disons que... tu n'as rien fait de mal, expliqua-t-il simplement pour résumé avant de prendre le poignet de l'autre pour l'attirer hors de la Salle sur Demande.
Quand il se rendit compte de son geste, il retira sa main comme s'il s'était brûlé, alors qu'au fond, il savait qu'il appréciait leur contact. En un peu moins de dix minutes, ils furent arrivés à destination.
Durant le trajet, Harry songeait à ce qui pouvait bien tracasser son Tom. Puis il grimaçait, se rappelant que c'était très probablement sa faute. En arrivant, il salua Edwin et Conrad avec la tête ailleurs, ce qu'ils crurent bon de remarquer.
— Ne vous inquiétez pas, j'ai juste mal à la tête, dit-il en utilisant une semi-vérité.
— Ce n'est pas étonnant, vu le nombre de Bièraubeurres que tu t'es enfilées hier, ricana le prince des Serpentard tout en s'appuyant sur le mur en face du portrait. Heureusement que ce n'était pas du Whisky-Pur-Feu.
Harry baissa la tête avec gêne, quelques flashs de sa soirée lui revenant en mémoire. Surtout, il se rappela la raison pour laquelle il avait voulu se noyer dans l'alcool.
— Merci, souffla-t-il à l'intention du Serpentard.
Puis il releva la tête vers son portrait alors que Tom relevait des yeux étonnés vers lui. Puis il sourit, se disant que peu importait ce qu'il avait fait, tant que l'autre avait apprécié. Enfin, son sourire fana quand il se rappela qu'il n'était pas dans ses principes de sourire un vendredi matin.
— Me laisserez-vous entrer sans que je prononce mon mot de passe pour aujourd'hui ?
Harry n'y croyait pas réellement en prononçant ces mots mais constata avec effroi la rapidité avec laquelle les deux acceptèrent, la mine endormie. Il entra cependant dans sa chambre sans se poser plus de questions. Puis il entendit Conrad saluer Tom tandis que l'autre lui demandait s'il voulait entrer.
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[EN REPUBLICATION] Je m'en fais la promesse... Je te retrouverai !
FanfictionLe règne de Voldemort a pris fin, pourtant, Harry Potter n'en est pas aussi réjoui que l'on pourrait le croire. Les pensées du Sauveur du monde sorcier sont devenues bien vides depuis la mort de son ennemi juré. La petite voix qu'il avait l...