Samedi 9 décembre 2017Point De Vue externe
Aïda: Qu'a dit Faust ?
Demanda la mère inquiète à son mari qui venait de poser froidement le téléphone par lequel il avait eu pendant une dizaine de minutes une discussion avec le médecin traitant de Yaël. Caleb releva les yeux vers elle d'un air impassible et lui répliqua.
Caleb: Son état s'est aggravé. Inutile de te dire que c'est ta faute! Si tu n'avais pas donné ton autorisation pour cette sortie scolaire tout ce serait bien déroulée et on aurait procéder à l'opération sans problème à la date fixée !
La jeune dame détourna le regard, blessée par ces reproches qui avaient en effet une part de vérité. Cependant...
Aïda: Est-ce un crime que j'aie voulu qu'il s'amuse au moins une dernière fois avant de se faire opérer? Il aurait été tellement triste de ne pas pouvoir faire cette sortie avec Chelsea. C'est à cela que j'ai pensé en acceptant. Si même tous les météorologues de ce pays n'ont pas pu prévoir que la neige tomberait aussi tôt dans l'année comment moi j'aurais pu ?
Caleb: Tu n'avais pas à le prévoir. Tu avais à l'éviter et c'est tout! Tu sais très bien qu'il est sous chimiothérapie, qu'il est affaibli par cela et tu l'envoies dans une forêt passer toute une journée à chercher des plantes! SANS MA PERMISSION ! Je te pensais vraiment plus intelligente que ça Aïda !
Aïda : Je suis désolée. La principale m'avait assurée que la sortie ne durerait pas plus d'une demie journée et que les élèves bénéficieraient d'un suivi.
Caleb: En voilà une qui va entendre parler de moi. Et ta sœur aussi! Par la faute de sa fille, Chelsea va devoir garder un plâtre pendant deux semaines et encore heureux que ce ne soit pas plus grave que ça sinon je lui aurai collée un procès dont elle se serait souvenue.
Aïda : Laisse-moi m'occuper de Régina s'il te plaît.
Caleb: Pour que tu ailles faire encore une crise de larmes en lui chantant un poème sur l'amour fraternel ? C'est hors de question ! Je vais m'en occuper moi-même. Je vais lui montrer ce qu'il en coûte de s'en prendre à mes enfants.
Aïda: Que vas-tu faire?
Caleb: Je ne t'en dirai rien du tout.
Aïda: Je ne t'en empêcherai pas.
Caleb: Mais tu ne pourras rien y changer même si tu le veux. Je vais la faire couler comme le Titanic. Je ferai vider mes comptes de ses banques et je ferai jouer mes relations pour que pas un seul élève ne vienne dans son école l'année prochaine. Elle peut y compter !
Aïda : Quoi? Tu ne peux pas faire ça...
Caleb: Est-ce que c'est un défi ?
Aïda : C'est de la folie! C'est extrême enfin!
Caleb: Alors je suis fou.
Aïda : Je t'en prie.
Caleb: Je te rembourserai tes pertes et puisque tu investis dans l'ombre, tu ne seras pas touchée le moins du monde par le désastre. Ne t'inquiètes pas.
Aïda : Au diable l'argent ! Tu sais très bien que c'est le cadet de mes soucis. Si tu fais ça tu vas la ruiner et tu vas détruire la famille par la même occasion.
Caleb: Si tu veux parler de la famille Rost eh bien elle est morte avec ton père depuis longtemps.
Les yeux d'Aïda se voilèrent à la mention de son père adoptif dont la mort avait généré une plaie qui ne cicatriserait probablement jamais. Elle se ressaisit quand même et déclara dans un murmure.
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2RHS ZONE (Tome 1)
General FictionJ'ai appris récemment que les séries télé pour ados exagèrent plus qu'ils ne disent la vérité. Les bads boys n'ont pas forcément tous une panoplie de veste en cuir, des gants de motards et des bécanes de la mort qui tue. En tout cas, pas celui que j...