Point De Vue de Chelsea
Ma mère : C'était...il y a dix huit ans quand j'étais encore adolescente. À l'époque, je vivais en Angleterre. J'étais...la fille cadette d'un des couples les plus fortunés de Londres. Damian et Isabelle Oxford.
Mon frère, Camden concentrait toute l'attention de mes parents puisqu'étant bien évidemment l'héritier.
Blessée, j'ai fini par faire mille et une bêtises pour essayer d'attirer leur attention...en vain.Je fuguais régulièrement pour aller à des fêtes avec mon amie la plus fidèle, Diana. C'est lors d'une de ces fêtes...que j'ai rencontré ton père. Lorsque nos regards se sont croisés, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que c'était la plus belle chose que je n'avais jamais vu: ses yeux.
J'étais tellement obnubilée que j'ai même pas remarqué que je versais mon jus de pomme sur ses chaussures.Elle en rigola légèrement et pendant une minute, je pensai à ma propre rencontre avec Angel.
Ma mère : Il m'a passé un de ces savons bon sang avant de finalement laisser tomber quand Diana est intervenu. Après cet incident, je ne l'ai pas revu pendant toute une année entière jusqu'à ce que l'année suivante, j'intègre son lycée.
J'étais en seconde et lui déjà en terminale. On s'est croisé au réfectoire et on s'est immédiatement reconnu seulement... à cause de ses fréquentations avec les élèves les plus turbulents du lycée, il s'est mis à me harceler pour me faire des mauvais coups.
Il me dédiait une sorte de haine qui je savais au fond de moi ne m'était pas destinée. J'étais plus un catalyseur. Alors j'ai essayé de me rapprocher de lui et puis j'ai fini par comprendre qu'il était comme moi: croulant sous la domination de ses parents plus précisément de sa mère tyrannique. Ce point commun nous a attiré l'un vers l'autre et nous avons fini par tomber amoureux.
On a commencé à sortir ensemble sans que personne ne s'en aperçoive. Ça a duré des mois. Chaque soir après les cours, on se retrouvait sur un des nombreux quais longeant la Tamise où on pouvait passer des heures à rire, à discuter et à profiter l'un de l'autre loin de tous nos problèmes de famille.
Hélas c'était trop beau pour durer. À la fin de l'année scolaire, sa dernière année à lui une question se posait : qu'allait-il advenir de notre relation ? Devrait-on y mettre un terme. De mon côté, c'était un grand ''non''.
J'étais certaine que mes parents n'hésiteraient même pas à ce qu'on se marie; Caleb était de bonne famille et même deux fois plus riches que ma famille à moi. Seulement... c'était sans compter sur sa mère qui avait d'autres plans pour lui. Avant même qu'il ne naisse il y avait un contentieux sur sa tête disant qu'il devrait se marier avec l'une des filles que mettrait au monde le couple Rost avait qui la mère de Caleb avait des rapports d'affaires et d'amitié très étroits.
Caleb le savait depuis longtemps...mais il espérait que sa mère changerait d'avis pour considérer ses désidératas à lui. C'était bien trop espérer d'elle. Elle s'est contentée de lui annoncer froidement que la date du mariage avait été fixée et qu'il n'avait juste qu'à rencontrer sa future épouse. Quand il me l'a dit j'étais dévastée. La Tamise ne m'avait jamais paru aussi froide que ce soir là.
J'ai demandé s'il n'y avait pas d'autres alternatives. J'aurais parlé à mes parents pour qu'ils aillent voir sa mère...mais c'était en plus d'être inutile une occasion d'humiliation que mes parents auraient fait bien évidemment rejaillir sur moi.
Caleb et moi...devrions nous dire adieu. Il n'y avait pas de mots pour ce genre de séparation brutale... Même s'il y en avait...il y avait bien plus pour sceller un amour pareil... Ce dernier soir...il n'y avait étrangement personne au bord de la Tamise. Je crois que la température était plus basse que d'habitude. Je ne saurais dire si nous avions vu ce fait comme un signe...mais nous avons bravé l'interdit...et nous avons fait l'amour.
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2RHS ZONE (Tome 1)
Ficción GeneralJ'ai appris récemment que les séries télé pour ados exagèrent plus qu'ils ne disent la vérité. Les bads boys n'ont pas forcément tous une panoplie de veste en cuir, des gants de motards et des bécanes de la mort qui tue. En tout cas, pas celui que j...