2RHS ZONE (Tome 1)

23-Je suis désolée

Dans La Peau de Chelsea

Je descends de la Mercedes et June me regarde assise sur son siège.

June: Oublie pas tes doudous demain la froussarde, tu risques d'en avoir besoin.

Me Lance-t-elle sous un ton moqueur.

Moi:emain j'aurais pas peur t'inquiète pas.

Répliquai-je en tentant de paraître confiante. Elle n'a pas l'air impressionné. Je lui en veux pas quand on considère que quelques heures plus tôt je pleurais dans ses bras.

June: Tant mieux.

Marmonne-t-elle toujours avec son même sourire moqueur.

Je ferme la portière et aussitôt, la voiture démarre.

Eh bah ! Il perd pas de temps ce chauffeur.

Enfin bon, je suis devant le portail.

Il était fait de barreaux métalliques et le haut du portail formait un arc.

Je sonne près du petit portail et peu de temps après notre gardien Monsieur Milton vint ouvrir.

?!: Bonsoir mademoiselle.

Moi: Quand est-ce que vous allez oublier le formel Monsieur ?

Demandai-je avec un sourire.

?!: Lorsque vous cesserez de me vouvoyer et de m'appeler monsieur.

Je me mets à rire. Pas que c'était drôle mais...j'en avais besoin après ce que je venais de vivre.

Je rentre et vais directement à l'intérieur.

Notre maison n'avait pas une très grande cour. Le parking se trouvait derrière la résidence.

Une fois que j'entre, je monte directement dans ma chambre puis dans la salle de bain. J'ai envie de dire: à chaque jour son odeur. C'est à croire que cette fille adore salir mes vêtements.

T'as bien fichu les siens non?

Au moins moi je l'ai pas fait exprès.

Une fois que j'ai fini, je sors avec ma serviette enroulée autour de mon corps. Je crois que j'ai dû passer une bonne heure dans la salle de bain. En regardant la fenêtre près de ma commode(NDA: petit tiroir pour ranger des linges ou vêtements ou autre accessoires. Et non, je ne veux pas jouer aux faillotes. C'est juste pour ceux qui ne savent pas. Enfin bref...)

La nuit était déjà tombée.
En tout cas, je ne sens plus les poubelles et...j'ai battu mon record même si j'ai pas chronométré.
Un détail que j'avais ignoré me tapa à L'œil. Je sursautai sous l'effet de surprise.

Moi : Maman ! Tu m'as fait peur ! T'es encore rentrée tôt.

Elle était adossée à la porte les bras croisés sur la poitrine et avait l'air d'ignorer totalement ce que je venais de dire.
Son regard était suspicieux, son visage par contre arborait une expression neutre et ça c'était mauvais signe. Chaque fois qu'elle faisait cette tête, c'était quand elle apprenait que j'avais fait une bêtise. Je déglutis nerveusement en détournant le regard.

Moi: Hum...qu'est-ce qu'il y a ?

Inutile de vous dire que je flippais à mort.

Elle insista sur son regard avant de me répondre finalement mais très froidement...

Ma mère : Quand tu auras fini de t'habiller, j'aurai à te parler.

Ouh, je vais avoir des ennuis. Est-ce qu'elle sait quelque chose ? Qu'est-ce qu'elle sait ? Pitié faites qu'elle ne sache rien par mes chocolats à la crème.