2RHS ZONE (Tome 1) [En réécriture]

60-Decision

Dimanche 15 Octobre 2017

Point De Vue de Chelsea

Quel froid de canard! Pourquoi le chauffage n'est pas allumé. À moins que ce soit la fenêtre qui soit ouverte? Mais dans ce cas, les rayons du soleil auraient dû créér de la chaleur. Madame Parks n'a pas ouvert les fenêtres ?

Et puis zut, j'ai froid. M'en fiche de la fenêtre.

Moi: Yaël... passe-moi la couverture...

Marmonnai-je la voix encore ensommeillée avant de froncer les sourcils.

Une minute ! Couverture ? Mais on avait pas de couverture hier !
N'empêche ça pourrait être madame Parks...mais si c'était elle, elle aurait ouvert les fenêtres ce matin... Alors si c'est pas madame Parks ça ne peut être que...

Moi: YAËL RÉVEILLE-TOI TOUT DE SUITE!

Yaël : Hein? Quoi?

Sursauta-t-il paniqué et échevelé avant d'essayer de rouler sur le côté...le mauvais côté. Il s'écroula par terre.

Yaël : Aïe!

Je hoquetai et plaquai ma paume droite sur mes lèvres.

Moi: Désolée.

Yaël : Je vais bien...mais Je crois que je vais avoir un bleu.

Marmonna-t-il d'une voix étouffée en se relevant. J'inspectai les lieux du regard, paniquée.

Pouah! Le bazar! Y a du popcorn partout. Si elle est vraiment là le savon qu'elle va me passer. Oh là là là là.

Yaël : C'est ce qui s'appelle un réveil tout en douceur.

J'ignorai sa remarque et commençai à secouer la couverture avec frénésie pour retirer tout le popcorn.

Yaël : Il est huit heures du mat.

Moi: HUIT HEURES ! oh là là oh là là.

Yaël : T'as raison ça craint. Je crois que je vais y aller.

?!: J'espère que tu déjeuneras avec nous avant de partir.

Fit une voix dans un angle mort de la pièce. Nous sursautâmes en  l'entendant. Je me retournai partagée entre la surprise, la joie, la gène et...une envie de m'évanouir en voyant la personne adossée au mur.

?!: Tu ne me souhaites pas la bienvenue ma chérie ?

Moi:M-mais...mais...mais...mais... t'étais censée rentrer plus tard!

Ne trouvais-je qu'à dire, l'incrédulité ayant pris le pas sur la joie de la revoir. Yaël eut lui la politesse de la saluer au milieu de ce chaos.

Yaël : Bonjour... Amélia.

Ma mère : Bonjour Yaël, j'espère que tu n'as pas trop mal dormi? Il faut dire qu'elle tient ce côté maladroit de moi.

Sourit-elle, me faisant réaliser qu'elle se trouvait bel et bien devant moi.

Parce que t'avais encore des doutes?

Non mais...je suis complètement paumée.

Ça change pas de d'habitude.

Yaël : Non non. À part le réveil un peu mouvementé j'ai dormi comme un bébé.

Ma mère : J'en suis ravie. Oh et ne t'inquiètes pas princesse, je t'expliquerai tout au petit déjeuner. Yaël , tu déjeunes avec nous bien sûr ?

Yaël : Euh...volontiers.

Ma mère : Bien. Je vous attendrai en bas dans quinze minutes le temps pour vous de vous... débarbouiller ?