91-Jours d'angoisses

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Lundi 25 décembre 2017

Point De Vue de Chelsea

J'ai toujours adoré Noël.

J'avais à chaque vingt cinq décembre l'espoir secret que j'aurais pour cadeau de Noël de pouvoir rencontrer mon papa.

Maintenant c'était chose faite mais je n'étais pas complète. Il y avait encore quelque chose qui me manquait.

Il y avait Yaël...

Ou plutôt...il n'y avait pas Yaël.

J'avais voulu croire après le contrecoup que c'était juste une erreur de diagnostic. Et je n'avais pas tort... seulement je n'avais pas raison non plus.

Flash back

Moi: Non...maman dis-moi que non....

Ma mère : Je suis désolée ma chérie...

Moi: Pas lui, Yaël ne peut pas être mort ...

Ma mère : Mort? Non... Yaël n'est pas mort.

Moi: Non?

Ma mère : Évidemment que non...mais il n'est pas plus vivant...

Moi: Comment ça ?

Ma mère : Les médecins disent que c'était comme si son corps s'était lui-même plongé dans un état comateux pour récupérer de lui-même...

Fin du flash back

J'étais heureuse de le savoir à ce moment là, qu'il n'était pas mort, qu'il allait s'en remettre jusqu'à ce que les jours s'égrènent comme les perles d'un chapelet et que jusqu'à aujourd'hui encore il garde les paupières closes.

Je fixai tristement son corps inerte sur le lit d'hôpital, le cœur à vif.

Moi: On aurait dû passer ce premier Noël ensemble... à rire et à se faire des batailles de boule de neige. Au lieu de ça, tu te reposes encore dans ce lit. Quand est-ce que tu te réveilleras ?

?!: Quand il le voudra bien...

Intervint une voix fluette derrière moi. Je tournai la tête pour voir s'avancer vers moi la mère de Yaël. Celle-ci me fixa tendrement en posant doucement sa main sur mon épaule en guise de réconfort.

Moi: Madame East...

Aïda East: Il a toujours été capricieux sur les choses importantes mon petit prince. Il faut juste lui laisser du temps.

Moi: Comment vous y arrivez alors que je ne mérite même pas d'être dans un état plus déplorable que le vôtre ?

Aïda East: Ce n'est pas plus facile pour moi Chelsea... J'essaie juste de me dire que c'est son temps de repos. Il a tellement lutté contre cette maladie...et il a gagné. Il a bien le droit de souffler. Merci encore à toi Chelsea. Sans toi, rien de cela n'aurait été possible.

Moi: Oh non...je vous le répète vous n'avez pas à me remercier. Yaël est mon ami et...mon frère. Je ne l'aurais jamais laissé mourir.

Aïda East: Merci quand même. Et appelle-moi Aïda, madame East ça fait un peu trop cérémoniel.

Fit-elle remarquer d'une mine un peu embêtée.

Moi: D'accord... Aïda.

Aïda East: Voilà qui est mieux. Maintenant je crois qu'on devrait le laisser un peu se reposer. Comme je le disais, Il l'a bien mérité.

Moi: Oui...

Mais pas trop quand même....le temps passe...

*

2RHS ZONE (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant