Je suis surprise.
- Comment tu sais ?
- Parce que c'est ce que tout le monde va essayer de faire maintenant. Ils vont comprendre qui tu es véritablement. Tu gênes. Ils vont t'éliminer, me crachait Sander.
- Bah c'est drôlement joyeux, m'exclamais-je.
Sander était plus que sérieux.
- Ne fais plus rien qui pourrait t'impliquer dans quoi que ce soit.
- Comme emprunter de l'argent ?
- Tout à fait. D'ailleurs, il va falloir que Douggie mette des portes pour savoir si tu portes des gadgets ou pas. Parce que mon père peut tout faire pour classer des dossiers.
Je ne savais pas si à ce moment-là, il fallait que j'aie peur de Sander ou de son père ?
- Tu vas t'installer chez moi.
- Pourquoi ?
- Parce que si Tamara habite ici, autant qu'elle habite chez son petit copain et non chez le frère de son copain.
- C'est logique, approuvais-je.
Je pris mon sac et ma jian, et suivait Sander.
Arrivés dans le salon, on croisait Doug.
- Qu'est-ce que vous faites ?
- Douggie. Je te présente Tamara, et elle va venir habiter chez moi, annonçait Sander.
L'ascenseur arrivait et je saluais Doug en même temps que les portes se refermaient.
- Ça fait presque une semaine que j'habite chez ton frère, mais je suis jamais venue chez toi.
- La plupart du temps, j'y suis pour dormir simplement.
- Pourquoi ? Demandais-je.
Les portes s'ouvrirent en même temps.
L'ascenseur s'ouvrit sur un décor totalement étranger à celui de Doug. Le salon ou si c'était bien le salon de Sander, ressemblait plus à l'entrée d'un temple grec ou romain. Les colonnes avec des volutes et des feuilles d'acanthes.
- Et c'est tout ça dans ton appartement ?
- Tu veux la vérité ?
- Oui.
- C'est pire.
Je compris rapidement ce que Sander désignait qualifier de " pire ". C'était plusieurs décors. La salle à manger avait un décor de salon japonais. Les couloirs, on passait du moyen-âge à ceux de l'époque victorienne.
- En gros, t'es un fan d'Histoire, dis-je.
- Plus ou moins.
- Tu considères chez toi plus comme un musée qu'autre chose.
- Non. Disons une simple reconstitution.
À ce mot je fronçais un sourcil.
- Est-ce que tu aurais des habits aussi ?
- Je te laisse voir mon dressing.
Sander me montra son dressing. C'était une pièce énorme où tout était bien rangé. Un côté les vestes et les pantalons. Je jetais un coup d'œil et je trouvais des étiquettes avec la date et d'où ça venait, et la raison du pourquoi Sander avait porté le vêtement.
- Sérieux ? Tu notes tout ce que tu portes.
- Je ne te juge pas, rétorquait-il.
Je continuais à regarder la pièce. Il n'y avait rien à voir. C'était un dressing professionnel tourné en un dressing d'archives. Je comprenais alors que Sander avait deux dressings.
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L'Héritage
ActionCae habite dans la cité. Elle essaie de vivre comme elle peut et légalement. Une nuit, après son travail, elle essaie d'aider une fille qui se fait agressée en tuant son agresseur. Agresseur plus fort, et sans aide, elle est prête à mourir ou faire...