L'Héritage

Chapitre 22

  Après les arguments de Sirsja, Brodie se décidait finalement à aller prendre une douche, que de commencer à m'expliquer ce qui allait se passer au domaine.

J'eus le temps de finir mon dossier en attendant et de le poser sur le bureau de Brodie.

Brodie revenait dans une chemise blanche et un jean. Il s'assit à son bureau et vérifiait mon dossier avant de taper sur l'ordinateur et de le ranger.

- Venez, s'adressait-il à Sirsja et à moi.

Nous nous levions et rejoignions son bureau.

- À partir de demain, à neuf heures, nous allons nettoyer ce domaine.

- Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe, demandais-je.

- Je veux réunir tous les objets précieux, et les inutiles on les jettera. Je veux transférer tout l'Héritage quelque part.

- Où, demandais-je.

- Au château des Roberts.

Brodie cherchait dans la bibliothèque un dossier et me le trouvait. Il me le tendit et je le pris. Le château Roberts se trouvait sur une île dans le sud de l'océan Atlantique.

- Je ne savais pas qu'on avait un château.

J'étais réellement surprise et j'ouvrais le dossier. Il y avait des photos, vues de haut, à l'intérieur.

- On a aussi d'autres châteaux en Angleterre, mais ils sont souvent loués ou ce sont des lieux touristiques.

Un tas de questions s'enchaînaient dans ma tête. Ma question était à quel point la mafia anglaise était riche ?

- Bref. On commencera demain. T'es libérée Cae. Je crois que Vic t'attend au parking.

J'avais presque oublié mes cours de conduite.

J'hochais rapidement la tête et je me dirigeais vers le parking.

Vic se trouvait bien dans le parking, occupé à regarder les pièces d'une voiture. Je l'observais un peu, avant que mes bottes ne fassent un peu trop de bruits.

- Oh, Roberts.

Il faillit se cogner contre le capot mais heureusement que je l'aidais à le tenir. Heureusement que j'avais un bras qui complétait ma petite taille. Il prit ma relève et referma.

- Merci.

Il se nettoya à l'aide d'un linge blanc avec des traces d'huile noire, avant qu'on ne se dirige vers une voiture.

- Prête ? Me demandait-il.

J'approuvais par un hochement de tête. Je me rappelais que ce matin, j'avais passé plusieurs heures à conduire seule.

Je remettais en place cette liberté de conduire à des vitesses voltigeantes mais m'arrêtant parfaitement pour laisser passer le vélo.

Vic en prenait tout d'abord peur, mais il voyait que j'avais progressé pour mes arrêts et la fluidité que j'avais à changer les vitesses.

- Ralenti, me conseillait-il de nombreuses fois.

Et ces moments là, j'avais toujours de la chance à éviter des animaux qui arrivent d'un coup de baguette mais disparaissent comme ils sont venus.

Vic dut me corriger parfois le volant pour éviter que je frôle des voitures. En fait, plus je conduisais, plus je mettais tout le monde en danger.

Comme Vic me le conseillait, je m'arrêtais sur le côté et on échangeait nos places.

- Je crois que je suis trop fatiguée, disais-je.