Chapitre 8

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Je sentis le sang dans mon corps allait dans tous les sens. Sander m'aida à m'asseoir au sol. Mais lui-même saigner déjà du nez, et les goutte tombaient. Le sang tombait sur ma main. Je déplaçais et l'approchais de moi, mais les gouttes touchaient encore ma peau.

En fait c'était le mien. Je touchais mon visage et au bout d'un moment, je sentis que c'était de mon nez.

- Qu'est-ce que vous étiez en train de faire ?! Demanda une voix grave, sèche et cassante.

- Papa, c'est pas ce que tu crois, commença Doug.

- Alors explique moi pourquoi la copine de ton frère saigne ?! Je crois qu'on a besoin d'une conversation familiale.

Ça, ça disait que je devais m'en aller. Alors, j'appuyais ma main sur l'épaule de Sander pour me lever.

Je me retournais en tenant ma main gauche sur ma bouche et mon nez pour éviter que le sang ne tâche encore plus.

- Bonjour monsieur Carver, dis-je un peu mal à l'aise mais toujours encore polie.

Il me fait un signe de tête.

Je me dirigeais vers l'ascenseur et remontais de deux étages. Je me sentais réellement très mal. Mes jambes tremblaient. J'avais très mal ventre. Un problème à respirer venant du ventre mais aussi de la bouche et du nez.

Je crois que j'ai du tâché l'ascenseur pour éviter de tomber. Mais en sortant de l'ascenseur, dans le grand hall de l'appartement de Sander, je me suis surtout évanouie.

- Hey, saluait Sander avec un pansement sur le nez.

- Salut, répondis-je un peu endormie.

- Ça va ? Me demanda Sander.

- Très bien.

Je voulais me relever mais c'est là que j'ai senti une douleur sur mon ventre et dans mon dos.

Sander me repoussa gentiment pour que je me rallonge.

- Tu t'es évanouie, m'annonce Sander.

J'essaie de me souvenir pourquoi, et en touchant mon nez et ma tête, je comprends mieux. Je me souviens.

- J'ai tâché le hall, demandais-je.

- Oui. Et aussi dans l'ascenseur. Mais bon, les femmes de ménage ont nettoyé. Et un médecin est passé. Il a dit que tout allait bien.

Je hochais doucement la tête.

- Tu as faim ?

- Non, répondis-je.

Sander m'observe. J'observe son nez.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi vous voulez pas arrêter le combat, quémandais-je.

- J'entendais pas.

- Je te crois pas, dis-je.

Il eut un silence.

- Je vais te ramener de la soupe, déclara Sander en se levant.

Il quitta la chambre et je restais à penser. J'en profitais pour regarder l'état de mon ventre. Oh mon dieu. Il était tout jaune. Il n'y avait pas de bleus, il était jaune. J'étais comme... Je n'ai pas d'exemples de comparaison.

J'entendais des pas. Et je remettais ma couverture sur moi.

Je me rendais compte aussi qu'on m'avait changé. Tout d'un coup, je sentais mes joues s'empourprer.

Quelqu'un s'approchait finalement. Ce n'était pas Sander. Ni Doug. C'était le père de Sander, monsieur Carver.

J'hésite à faire semblant d'être endormie pour voir ce qu'il pourrait faire mais finalement, je décide de rester éveillée.

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