Forever and Ever Love {Malec tome 2}

Chapitre 11 : Ayah, toujours

Bonsoir ! Et oui, un nouveau chapitre pour clôturer la semaine ! J'ai mon premier partiel du semestre demain alors il fallait que j'écrive pour décompresser un petit peu ^^ Bonne lecture, chapitre assez long ; ) 

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La plupart du temps, lorsque parents et enfants sont séparés pour un temps donné, ce sont les adultes qui en souffrent le plus, surtout au début. Loins de leur progénitures, ils se demandent quand ils vont enfin pouvoir les retrouver. Souvent, les enfants profitent et jouent, et ce n'est qu'après coup qu'ils réalisent l'absence de leurs parents. Pourtant, ce n'était pas le cas de Max Lightwood-Bane. Le petit garçon avait conscience de la situation. Cela ne faisait que quelques heures, et pourtant ses parents lui manquaient déjà. Son Ayah était loin dans leur appartement vide. Quand Magnus n'était pas là, Max était toujours plus morose. Il avait hérité de la personnalité d'Alec, timide et introvertie. Magnus mettait du piment dans sa vie, des rires et des rayons de soleil. 

D'un autre côté, son Dad aussi lui manquait. Le jeune sorcier était à l'Institut, avec lui, mais il n'avait pas l'impression que son Dad, lui, était présent. Comme si c'était quelqu'un d'autre qui avait prit son apparence. Cela ne faisait que quelques heures. Sa tante Clary lui avait donné son bain et l'aidé à mettre son pyjama. Son tonton Jace avait joué avec lui et Zaya pendant que Simon installait ses affaires dans la chambre de la petite fille. C'était comme à chaque fois qu'il venait passer une nuit avec sa cousine, et pourtant rien n'était comme d'habitude. Cette fois-ci, son Ayah était absent, et son Dad également. 

Lorsqu'il préparait le repas, d'ordinaire, Alec jouait au jeu des questions avec Max. Le but était simple, Magnus leur posait une question et eux devaient inventer la réponse la plus absurde et pourtant la plus vraisemblable. Cela forgeait l'imagination, de son avis d'immortel, et il avait raison. Aussi, quand c'était Alec qui se chargeait du dîner, il faisait toujours en sorte que l'assiette de son fils ressemble à un visage souriant : les cheveux en pâtes, les yeux en morceaux de jambon, la bouche en ketchup. Mais pas cette fois. Cette fois, à table, Alec se contentait de sourire et avait donné à Max une assiette ordinaire. A table, le petit garçon était triste. 

- Max, est-ce que tout va bien ? S'enquit Isabelle avec son instinct de maman. Ce n'est pas bon ? 

- Si, ça va, répondit-il d'une petite voix mal assurée. 

- Trésor, reprit-elle comme si elle avait peur de le brusquer, tu es sûr ? Parce que ta chaise est en train de geler...

Max baissa ses yeux écarquillés et constata que sa tata disait vrai. Sa place était figée par la glace et le bord de la table avait blanchis sous le froid, faisant craqueler le bois. Le petit garçon s'excusa, paniqué, avant que Jace n'intervienne en riant pour détendre l'atmosphère. 

- C'est sympa comme ça ! On dirait Noël ! 

Le petit garçon lui lança un maigre sourire et mangea son assiette du bout des lèvres. Doucement, la chaise décongela et l'atmosphère se détendit. Max ne prit pas de dessert, et il était fatigué. Il se rapprocha d'Alec et lui tira doucement le bord de son t-shirt en se frottant l'oeil gauche. C'était un réflèxe qu'il avait acquis pour faire comprendre à ses papas qu'il avait sommeil. 

- Qu'est-ce qu'il y a bonhomme ? Demanda Alec. 

- On peut dormir ? Souffla l'enfant d'une voix éteinte. 

Le noiraud hocha la tête et le porta dans ses bras. Max cala sa tête dans son cou et ferma les yeux un instant, crochetant ses maigres bras autour de la nuque de son père. Il était triste et une boule inexplicable lui bloquait la gorge. Ses yeux le piquaient et il ne comprenait pas pourquoi. Son Ayah lui avait dit qu'il ressentait le monde parfois un peu plus fort que les autres et qu'il fallait l'accepter, et surtout qu'il serait toujours là pour l'aider dans ces situations.