Chapitre 11

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Wilhelm.

_ Erik. Ma voix résonne dans le silence qui s'installe brusquement.

Il s'approche de nous, son visage ne présente aucune émotion. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense. Plus il s'approche et plus je me fige. Derrière mon dos, je maintiens la main de Simon. Il est ma constante, la seule personne capable de m'aider à garder le contrôle sur mon anxiété.

_ Comment tu m'as trouvé ? Je questionne sur les nerfs.
_ Je t'ai suivi. Je ne voulais pas te laisser seul après la confrontation avec maman. Mais je me suis trompé. Tu n'es pas seul. Il accentue ses derniers mots en essayant de regarder Simon, caché derrière moi.  Tu n'as pas à le cacher de moi. Je ne dirais rien. La main de Simon se presse et se place à côté de moi sans lâcher ma main.
_ Ravie de te voir. Continue mon frère à l'intention de Simon.  Je comprends mieux pourquoi mon frère ne voulait pas trop me parler de toi.
_ Si j'ai bien compris, tu es Erik ? questionne Simon méfiant.
_ C'est ça. Je suis le grand frère de Wilhelm. Il lui tend la main. Simon l'empoigne.
_ Je suis Simon, je suis… Il s'arrête ne sachant pas exactement ce que nous sommes et moi non plus je ne sais pas quel mot on devrait utiliser.
_ Tu es le petit copain de mon frère. J'ai bien compris en vous voyant vous embrasser. Termine Erik en lâchant sa main.
_ On devrait rentrer. Constate Simon subitement gêné.  Nous pourrons discuter tranquillement.

Nous acceptons, nous entrons dans sa maison. C'est le calme plein. Simon nous informe que sa mère et Sara sont parties faire les courses. On s'installe à table. Simon offre du café à Erik tandis que lui et moi, nous ne prenons rien. Chacun est anxieux.

_ Tu vas le dire à maman ? Je lâche finalement n'arrivant plus à retenir ma question.
_ Pourquoi je ferais ça ? Demande-t-il perdu en reposant sa tasse.
_ Simon n'est pas… Il n'est pas… Je n'arrive pas à terminer ma phrase. Mon frère me donne un sourire qui semble rassurant.
_ Tu pensais que j'allais dire quelque chose car Simon n'est pas en réalité une Simone ? Il lâche un petit rire.  Wilhelm, je ne suis pas aussi monstrueux que maman et tu le sais bien ! Nous nous sommes peut-être éloignés mais je n'ai pas changé. Ce qui m'importe le plus c'est si tu es heureux avec lui ! Je me fiche qu'il soit un garçon.
_ Donc, vous n'allez rien dire ? Demande Simon méfiant.
_ Non. Simon et moi, lâchant un soupir de soulagement.  Je vais garder votre secret. Jusqu'à ce que Wille ait le courage d'en parler à la reine. Et je ferais tout pour repousser tes fiançailles forcées. Mais à une condition.
_ Laquelle ? Je demande craintif.
_ Que vous acceptez de venir dîner à la maison. Norah serait très heureuse de faire la connaissance de Simon et j'aimerai que nous passions plus de temps entre frères. Comme avant.
_ Tu nous laisses du temps pour prendre notre décision ? Je demande gentiment.
_ Évidemment ! Tu m'enverras un message. Il se lève et me tend ses bras pour un câlin que j'accepte.  Je t'aime petit frère. Me chuchote Erik à mon oreille. On se sépare et tant une main à Simon.
_ Prend soin de mon frère. Rend le heureux comme il le mérite. Tu ne le regretteras pas.

Il sort de la maison nous laissant sous le choc de ce moment. Je me laisse tomber sur la chaise tandis que Simon se tient fermement contre le dossier de sa chaise.

_ Je ne m'attendais pas à ça. Prononce Simon après plusieurs minutes de silence.
_ Moi non plus à vrai dire… On fait quoi maintenant ? Je demande désarçonné.
_ Je ne sais pas. Il se passe une main nerveuse dans ses boucles.

Je détourne la tête en me mordant l'intérieur de la lèvre. L'un de ses doigts passe sous mon menton, il fait tourner la tête vers moi et pose délicatement ses lèvres sur les miennes. J'ai l'impression que mon corps va s'enflammer à tout moment, mon cœur bat la chamade. Je me lève en accentuant notre baiser. Il passe ses mains le long de mon dos, arrive jusqu'à mon fessier qu'il pince avant de passer ses mains sous mes cuisses pour que je m'assois sur le table, je croise mes jambes autour de sa taille et mes mains dans ses magnifiques boucles. Ses lèvres descendent dans mon cou en commençant un suçon.

_ Simon. Je tire sur ses cheveux pour qu'il relève la tête. Nos respirations sont saccadées. J'ai l'impression que je vais mourir sur place.  Dans ta chambre. Je reprends.  Maintenant. Sans rechigner, il attrape ma main et me guide jusqu'à sa chambre qu'il ferme la porte d'un coup de pied.

Notre baiser s'approfondit et il se transforme bien vite en un baiser fougueux faisant danser nos langues d'une danse passionnelle. Il me fait reculer jusqu'à ce que je me retrouve coincé entre son bureau et son corps. Il passe une main sous mon t-shirt et caresse tendrement mon torse, sa main descend plus bas sans cesser notre baisé endiablé, il ouvre le bouton de mon jean, descend ma braguette, sa main passe sous mon boxer et attrape fermement mon intimité ce qui me fait basculer la tête en arrière éloignant nos lèvres. Je ne peux m'empêcher de gémir sous sa divine caresse. Il approche ses lèvres de mon oreille.

_ Jamais je n'aurai pensé réentendre ce magnifique son. Il me mord le lobe d'oreille.  Nous sommes seuls, ne te gêne pas.

À la fin de sa phrase, il accentue ses mouvements et mes gémissements deviennent incontrôlables, mon bassin remue à la même vitesse. J'ai envie de plus, j'ai besoin de plus mais je suis incapable de prononcer le moindre mot coérant.

_ Simon !

Je hurle de plaisir lorsque je jouis dans sa main. Il m'embrasse tendrement. Je reprend doucement mon souffle les yeux fermés. Je les ouvrent, je le regarde en me mordant la lèvre avant de lui attraper la nuque pour un nouveau baiser passionné. Sans lâcher ses délicieuses lèvres, j'ouvre son jean d'une incroyable vitesse, le baisse en enlevant son boxer, j'attrape sa main et la guide jusqu'à mon intimité.

_ Simon, nous sommes rentrés ! La voix féminine nous fige instantanément.
_ Simon tu viens nous aider à ranger les courses ? Prononce une autre voix. Je laisse tomber ma tête contre son épaule et lâche un gémissement désespéré.
_ Mauvais timing. Me chuchote-t-il en se retenant de rire.
_ Non ? Tu crois ? Il rigole avant de se rhabiller et me donner un chaste baiser.
_ Tu es près à rencontrer ma mère et ma sœur ? Officiellement.
_ Tu… Mais je n'arrive pas à finir ma phrase tellement je suis surpris.
_ Nous avons la preuve que nous sommes incapable d'être de simples amis.
_ Tu es près à supporter les ennuis qui arriveront ?
_ On va gérer les soucis qui vont nous accompagner un jour à la fois. Aujourd'hui, on a géré ton frère et là, tu vas devoir gérer ma famille. Demain, on verra ce que l'on va devoir gérer. Un jour à la fois. Je l'embrasse, je m'habille à mon tour et envoie un message à Erik.

Je suis d'accord pour le dîner. Mais à une condition :  j'aimerai inviter la mère et la sœur de Simon. Tu es d'accord ?

Avec Norah, on sera enchanté de faire leur connaissance. Je t'enverrai le jour et l'heure du repas. Je t'aime Wilhelm.

Je ne réponds rien. Je préviens Simon de mon idée pour le repas chez Erik. Il est heureux d'apprendre que je souhaite inviter sa famille alors que je m'apprête à les rencontrer officiellement que maintenant. Il m'embrasse, vérifie qu'il est correctement présentable et nous sortons de sa chambre rejoindre sa petite famille.

***

Hello tout le monde.

Nous nous retrouvons pour ce onzième chapitre !
J'espère qu'il vous aura plus. J'attends vos impressions avec empressement et vos petites étoiles.

Je dois vous avouer que pour le nombre de chapitres pour cette histoire, je reste encore dans le flou. J'ai des idées pour de prochains événements mais ils n'arriveront pas tout de suite.
Donc pour l'instant, j'écris sans savoir pour combien de temps je vais vous embarquer.

À bientôt pour la suite.

One night. A lifetime of hiding. (Young Royals Fanfiction) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant