Regina Spei [t.2] : Captives • lrh/mgc

Sedecim: Etiam tempore celebrationis...

PDV PÉNÉLOPE

J'allais vers la bibliothèque. Avec toutes ses traditions barbares que les Hemmings avaient, j'avais besoin de savoir se qui m'attendait.

J'arrivais devant les portes et je les poussais doucement. Je saluais d'un hochement de tête le bibliothécaire avant de disparaître dans les rayons. J'avisais un petit pouf et j'allais m'asseoir dessus. Je m'appuyais sur une étagère remplie de livres à reliures de cuir et je fermais les yeux pour penser.

Est-ce que je pouvais pardonner Luke après se qu'il m'avait fait?
Non.

Est-ce qu'une telle douleur pouvait être pardonnée?
Non.

Est-ce que c'était de sa faute?
Non, avec l'éducation qu'il avait reçu, ce n'était pas sa faute.

Comment c'était-il sentit?
Mal, c'était certain. Il m'avait supplier de le pardonner. Il culpabilisait, certainement.

Et moi, comment je me sentais par rapport à ça?
Je n'avais qu'une envie. Partir, aller rejoindre Ashton et Alix. M'enfuir loin de tout ça.

Mais je ne peux pas. Je les mettrais en danger et je ne veux pas qu'ils souffrent à cause de moi. Même s'ils m'ont abandonnée, je ne peux pas leur faire ça en raison que j'ai trop de merveilleux souvenirs avec eux.

Et avec Michael., ajouta ma conscience.

Fermes ta gueule, putain. Je n'ai pas envie d'entendre parler de lui. Ce n'est qu'un con manipulateur et qu'un sale briseur de cœur.

Tu devrais pardonner Luke. Tu sais qu'il est très attaché aux traditions et avec l'éducation qu'il a eu, c'est normal qu'il ai réagit comme ça., souligna ma conscience. Il a paniqué. Comme toi...

Mais...

Il se rattache à se que lui on a montrer et apprit lorsqu'il était jeune. À toi de lui montrer que d'autres choses existent dans se monde. Il a apprit à aimer avec toi.

Il est devenu un homme meilleur à mon contact en bref.

Et il continuera sur se chemin si tu fais se qu'il faut., termina ma conscience.

Je soufflais bruyamment en ouvrant les yeux. Qu'est-ce que j'allais faire?

PDV LUKE

Et elle partit comme un coup de vent. Je m'en voulais. Pourquoi j'avais fait ça? J'allais la perdre.

À cette pensée, une larme dévala ma joue. Je m'empressais de la faire disparaître.

Ne pas montrer ses faiblesses., résonna la voix de mon père dans ma tête.

*

La porte s'ouvrit après des heures et je relevais la tête, espérant que ça soit elle et qu'elle me dise que tout allait bien, qu'elle m'avait pardonné.

C'était elle. Mais même pas un sourire ne venait éclairer son joli visage. Je me levais debout en attendant sa réponse. Je m'avançais vers elle. Elle maltraita ses mains avant de passer devant moi pour aller à la penderie, sans un mot.

Vous dire que ça ne m'a rien fait serait me mentir et vous mentir. Je détournais le regard de son corps parfait le temps qu'elle se change. Elle s'éloignait de moi et j'avais provoquer cet éloignement. Je n'y pouvais plus rien maintenant.

Elle alla se coucher et elle ferma les yeux alors que j'allais me changer lentement. Je m'allongeais à côté d'elle, le cœur lourd et le moral à zéro. J'avais juste envie de la prendre dans mes bras et de m'excuser encore et encore jusqu'à se qu'elle me pardonne.