Chapitre 6 : L'héritier 2.0

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PDV JESSY :

- Bonjour Monsieur Blossom, que puis-je faire pour vous ?
- Sortir de cette pièce s'il vous plaît. Annonçais-je poliment.
- Je vous demande pardon ?
- Sortez tous de mon bureau. Dis-je en m'énervant.
- Excusez-moi, mais ce n'est pas votre bureau, Monsieur.
- Je suis Jessy Blossom, héritier de Tamsin Blossom. Ceci est donc mon bureau.
- Ce n'est pas parce que vous êtes l'héritier que celui-ci vous appartient. Il faut attendre votre majorité afin de pouvoir récupérer l'entreprise.
- Alors apprenez à lire les dates, madame, j'ai atteint la majorité ce jour ce qui signifie que j'obtiens mes prérogatives. Annonçais-je agacer.

L'équipe se trouvant dans l'ancien bureau de ma mère pâlie. Ils se regardent tous du coin de l'œil, sans bouger. L'énervement arrive à son comble en constant leur non-action.

- Si vous n'êtes pas sortie dans les cinq minutes qui suivent, vous êtes tous virer. Tous sans exception. Soulignais-je en fixant la dame derrière le bureau.
- Bien, Monsieur, bienvenue chez vous. Dit-elle d'une intonation amère.
- Cela ne sert à rien de contacter ma mère, Cheryl Blossom. Je vais m'en charger moi-même. Dis-je en les voyant sortir.
- Félicitations. M'indique un homme ravi.

Les voilà maintenant tous sortis, je vais pouvoir fouiller ce bureau et découvrir où se cache le coffre.
Je me mets à retourner toute la pièce, mais sans succès apparent.
J'ai rendu cet endroit dans un sale état. Pour me calmer, je décide de m'assoir sur son fauteuil, devant son bureau.
J'observe l'immense pièce où je me trouve. Je desserre le nœud de ma cravate et réfléchis. Je cherche n'importe quel indice, aussi minime soit-il. Mon regard est attiré par un immense portrait sous cadre.

- Évidemment ! Me dis-je à moi-même. Ça ne pouvait qu'être ça !

Je me dirige vers cette sublime photo et la décroche avec soin. Le coffre était bien derrière et c'était évident, c'était sous mon nez depuis le début. Maman ne pouvait cacher son coffre que derrière une photo de nous trois.

Je m'apprête à l'ouvrir lorsqu'on frappe à la porte. Je positionne la photo sur son emplacement, puis, indique à la personne qu'elle peut entrer.

- Bonjour, Monsieur, je suis ravie de vous voir ici. M'indique une femme.
- Bonjour, je vous remercie, que puis-je pour vous ?

Je me place instinctivement derrière le bureau, la femme prend place face à moi. Je lui fais signe qu'elle peut s'assoir si elle le désire.

- Je suis votre directrice marketing. Votre mère m'a embauché il y a six ans environs suite à la retraite anticipée de mon prédécesseur.
- J'ai entièrement confiance en ses choix. Dis-je en coupant ma collaboratrice.

La femme sourit, elle semble rassurée de voir que je ne compte pas faire de tri dans l'éventualité où je garde l'entreprise.

- Quelque temps après mon embauche, votre mère, a fait une réunion afin d'avoir un compte rendu du travail effectué.
- Cela me semble essentiel, poursuivez.
- J'ai eu un entretien avec elle, et j'ai émis l'hypothèse de faire entrer ma fille dans votre société. Comme c'est une entreprise familiale et que je me sens bien ici, j'ai donc pris quelques renseignements.
- Que fait votre fille dans la vie ? Demandais-je intéresser.
- Elle sort d'une école de confection de sites webs.

Elle me tend des documents à la suite de son information. Je les prends en main et les inspecte. J'ai l'impression d'avoir fait ça toute ma vie. Finalement, je me sens parfaitement à ma place ici.

- Son travail est incroyable... Déclarais-je dans un large sourire.
- Je vous remercie, ça fait toujours plaisir d'entendre ce genre de paroles.
- Quel âge a votre fille ? Fait-elle quelque chose actuellement ? Un poste, bénévolat ou autre ?
- Elle a 20 ans et non, elle sort tout juste de l'école alors elle cherche un emploi.

L'exposition de la vérité a un prix [TOME 4]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant