1 3 | Rouge argenté, vert cramoisi

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l u m o s



oui, j'ai encore disparu... mais l'important c'est de revenir, n'est-ce pas ?, alors me voilà ! je vous présente mes plus plates excuses... j'ai été prise par le travail et mes études mais j'ai finalement réussi à trouver le temps pour boucler ce chapitre qui était déjà bien entamé mais que je n'avais plus la force de finir. je ne sais pas trop quoi en penser mais j'imagine que la critique vous revient. en tout cas ! il est là et je ne vais pas blablater plus longtemps ! je voudrais remercier toutes les personnes qui sont venues me lire entre temps, je ne le répèterai jamais assez mais vous êtes ma motivation et sans vous j'aurais sans doute abandonné cette fanfiction il y a des années déjà, faute de lecteurs et de retours. je vous laisse vous replonger dans l'univers et j'attends vos théories et vos avis avec impatience, rendez-vous dans les commentaires, bonne lecture à vous ! <3



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Rouge argenté, vert cramoisi


- J'ai bien cru que je ne te reverrais plus avant les vacances de Pâques.

Hermione poussa un long soupir et se laissa choir sur l'un des épais fauteuils de la Salle Commune des Gryffondor. La pièce était chaude, sémillante d'un entrain grandissant, et propice à l'arrivée des congés d'hiver qui se faisaient attendre. Elle scanna le foyer d'un regard envieux, affalée autour de ses gros coussins cramoisis. Quelques groupes d'élèves s'amassaient dans les quatre recoins de la salle, certains plongés en plein cœur de leurs parchemins tandis que d'autres, téméraires, s'adonnaient à une série d'activités plus ou moins bruyantes. Ce spectacle rappela à Hermione qu'elle n'avait pas rendu visite à ses camarades de maison depuis un très long moment déjà et elle s'enfonça un peu plus profondément dans son fauteuil, décidée à profiter au maximum de cette occasion.

- Oh oui, consentit-elle enfin à répondre, It's been a minute.

Ginny déposa deux verres de jus de citrouilles et sema une pluie de bonbons et chocolats en tout genre sur la table qui les assistaient. Hermione se pencha sur ceux-ci, soucieuse de choisir les meilleurs.

- Qu'est-ce qui te prend autant de temps Mione ? poursuivit Ginny en piochant dans le tas de friandises. Tu m'avais pourtant promis que tu trouverais un moment pour nous. Je suis même certaine que c'est la dernière fois que je te vois avant plusieurs mois, au point où nous en sommes.

Avec la grâce d'un phacochère, elle s'avachit sur son propre canapé, avant de laisser tomber un morceau impressionnant de nougat au fond de sa gorge.

- Être préfète-en-chef me réserve des responsabilités écrasantes, si tu veux tout savoir, se justifia Hermione avec un second soupir. Je me demande même si je ne commence pas à regretter d'avoir accepté cette fonction. Et je ne te parle même pas de la session d'examens qui arrive, c'est vraiment à se taper la tête contre les murs !

Loin d'elle l'idée de lui révéler la malédiction qui la liait à Drago Malefoy Ginny était peut-être sa sœur de cœur et la seule meilleure amie qu'elle n'ait jamais eue, il lui était pour l'heure inconcevable de discuter de quoi que ce soit qui concerne les Serpentard au risque que cela fuite aux oreilles de Ron, et inévitablement, de Harry. Elle ne pouvait pas se permettre un tel faux-pas et certainement pas maintenant, ou alors Malefoy se chargerait volontiers et avec grand plaisir de lui en faire payer les frais.

- Tu m'étonnes, pouffa Ginny lorsqu'elle eut enfin terminé de mâcher son rocher de nougat. Percy restera dans les mémoires, je ne connais que lui qui ait accepté de se faire martyriser pendant tout ce temps sans broncher. Enfin en tout cas, seulement quand il n'était pas à la maison... (Elle se gratta longuement la tempe, comme si elle tentait de se remémorer quelque chose). Je me rappelle qu'il avait fait une crise de nerf sensationnelle quand Ron avait osé envoyer quelques gnomes à sa fenêtre, un jour. Il était en train de s'entraîner pour son discours de je ne sais plus trop quoi et ça l'a mis dans une rage folle. Fred et Georges en ont pleuré de rire pendant des jours et Ron avait été traumatisé par ses postillons.

Détracœur | dramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant